En 1917, les Kanaks qui refusent de combattre aux cotés de la France coloniale se soulèvent. La répression est terrible. En quelques mois près de trois cent personnes sont tuées, et un village rasé.
•
L'année 1917 fut particulièrement meurtrière en Nouvelle-Calédonie. Dans le nord de la Grande-Terre un soulèvement éclate, après le retour des premiers Kanaks engagés pour combattre auprès des colons français pendant la Première guerre mondiale. Ces derniers, après avoir servi de chair à canon, font part de leur frustration à leur retour sur le Caillou, alors que la France ne leur accorde aucune reconnaissance.
Difficile ensuite pour l'armée française de recruter de nouveaux combattants dans leurs rangs afin de retourner au front: les kanaks, et notamment ceux de la tribu de Netchaot, refusent. La répression est terrible: le village est rasé et au total, sur un an de soulèvement, plus de 300 personnes sont tuées.
En 1993, une stèle a été érigée en la mémoire des victimes (Bien comprendre Première guerre mondiale, et non seconde comme le laisse entendre le commentaire)
En 2015, un livre "Les sanglots de l'aigle pêcheur", recueil de poèmes et de récits de guerre replacés dans le contexte, qui permettent enfin de revenir sur ce conflit méconnu, car volontairement passé sous silence par l'administration coloniale.
Difficile ensuite pour l'armée française de recruter de nouveaux combattants dans leurs rangs afin de retourner au front: les kanaks, et notamment ceux de la tribu de Netchaot, refusent. La répression est terrible: le village est rasé et au total, sur un an de soulèvement, plus de 300 personnes sont tuées.
En 1993, une stèle a été érigée en la mémoire des victimes (Bien comprendre Première guerre mondiale, et non seconde comme le laisse entendre le commentaire)
En 2015, un livre "Les sanglots de l'aigle pêcheur", recueil de poèmes et de récits de guerre replacés dans le contexte, qui permettent enfin de revenir sur ce conflit méconnu, car volontairement passé sous silence par l'administration coloniale.