Un CRS âgé de 37 ans, originaire de La Réunion, comparaît devant la cour d'assises de Versailles jusqu'à vendredi. Il est accusé, par dix femmes, de viol et d'agressions sexuelles en échange de sa clémence suite à des contrôles routiers à la sortie d'une boîte de nuit, sur l'A13.
Ce CRS avait mis en place un stratagème bien rôdé pour satisfaire ses pulsions sexuelles incontrôlées. Cet homme originaire de La Réunion, âgé de 37 ans, comparait depuis lundi devant la cour d’assises des Yvelines, à Versailles. Il n’était pas affecté au maintien de l’ordre mais plutôt au contrôle des automobilistes sur l’autoroute A13. La plupart de ses victimes ont croisé leur agresseur à la sortie d’une la boîte de nuit, Le Pacha club, situé à Louveciennes, dans le Nord de la France.
Au total, elles sont dix, dont six qui se sont constituées partie civile. Le policier est accusé de deux viols "par personne ayant autorité" sur l’une d’elles, d’exhibition sexuelle contre une autre, d’agressions sexuelles envers cinq autres et de corruption passive envers les dix victimes, entre 2011 et 2013. L’enquête a démarré lorsqu’une femme a porté plainte en 2013 par une plainte pour exhibition sexuelle.
La cour d’assises des Yvelines doit rendre son verdict ce vendredi.
Au total, elles sont dix, dont six qui se sont constituées partie civile. Le policier est accusé de deux viols "par personne ayant autorité" sur l’une d’elles, d’exhibition sexuelle contre une autre, d’agressions sexuelles envers cinq autres et de corruption passive envers les dix victimes, entre 2011 et 2013. L’enquête a démarré lorsqu’une femme a porté plainte en 2013 par une plainte pour exhibition sexuelle.
"Cet homme m’a fait peur"
A l’audience cette semaine, s’il nie les accusations de viols et d’agressions sexuelles, il reconnait la corruption passive. A chaque fois, il propose un arrangement pour éviter la sanction de la contravention et du retrait de point sur le permis de conduire. Mercredi, c’est une femme d’une trentaine d’années qui a témoigné de son propre cas, comme le relate Le Parisien. En sortant de boîte de nuit, le CRS lui fait passer un test d’alcoolémie. Il lui glisse à l’oreille qu’il y a "des moyens de contourner la loi". Il note le numéro de téléphone portable puis, quelques heures plus tard, l’inonde de SMS, dont celui-ci, sans équivoque : "Il est temps de faire ce qu’il faut faire pour me remercier." La jeune femme raconte la scène et regrette de ne pas avoir porté plainte, "quand je vois l’ampleur que ça a pris avec les autres femmes". Elle ajoute : "Cet homme m’a fait peur.""C’est trop tard, mais je m’excuse de les avoir choquées"
L’avocat du CRS le décrit comme un homme "sûr de son charme" mais dont le couple bat de l’aile depuis la naissance de leur deuxième enfant. Il se sent "très beau et irrésistible en uniforme". A l’audience, s’il ne reconnait pas l’ensemble des accusations portées contre lui, il commence à regretter son comportement inapproprié : "C’est trop tard, je sais. Mais je m’excuse de les avoir choquées."La cour d’assises des Yvelines doit rendre son verdict ce vendredi.