Le sprinteur guyanais ne va pas pouvoir reprendre les compétitions : suspendu provisoirement depuis juin 2022, il va être suspendu pour une durée de quatre ans, après une série de manquements.
Cette sanction a fait le fruit d'un accord entre l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et l'athlète, qui risquait initialement une suspension de cinq ans. Cette sanction doit être validée le 30 mars, a-t-on indiqué de même source.
Amaury Golitin avait expliqué il y a plusieurs mois qu'il avait quitté un soir l'Insep [Institut national du sport, de l'expertise et de la performance, NDLR] où il s'entraîne "sans mettre à jour sa localisation". Après un coup de fil matinal d'un contrôleur, avant les JO de Tokyo, "je suis venu au plus vite, sûrement en retard. J'ai fait mon contrôle", avait-il affirmé.
"J'ai clairement mes torts"
Cet ex-pilier du relais 4X100m tricolore, âgé de 26 ans, avait ensuite reçu la notification de "trois manquements", synonyme de sanctions.
"J'avais 24h pour trouver une excuse, j'ai trafiqué mes relevés Uber. J'ai fait beaucoup de petites erreurs. Pour les deux premiers manquements j'ai clairement mes torts", avait-il alors expliqué, évoquant des "négligences" pour les deux premiers manquements et reconnaissant "ne pas être rigoureux".
Les sportifs doivent en permanence indiquer leur localisation dans un logiciel baptisé "Adams" afin de pouvoir être contrôlés à tout moment. Par exemple, pour le deuxième manquement, Amaury Golitin n'était pas à l'Insep car il se trouvait en Pologne pour une compétition.