Attentats de Bruxelles : la réaction de l’eurodéputé Younous Omarjee

Le député européen Younous Omarjee
Le député européen Younous Omarjee vit à Bruxelles et se sent plus que jamais Bruxellois ce matin après les deux attentats qui ont frappé la capitale européenne. Ce matin, ce Réunionnais cherchait à joindre par les réseaux sociaux ses collaborateurs pour s’assurer qu’ils allaient bien. 
Plusieurs attaques meurtrières ont eu lieu ce matin à Bruxelles à l’aéroport international d’une part et dans le métro, station Maelbeek d’autre part. Selon un dernier bilan (13h) ces attentats auraient causé la mort de 28 personnes. D'après le procureur de Belgique, il s’agit d’attentats suicides. Younous Omarjee, député européen depuis 2012 (Gauche unitaire européenne), natif de Saint-Denis de La Réunion, apprécie particulièrement la ville de Bruxelles. Joint à 10h (heure de Paris) par Célia Cléry d’Outremer 1ère, le Réunionnais se sent plus que jamais Bruxellois. Lisez et écoutez ce témoignage (Version sonore en fin d'article) :
 
"Les Réunionnais savent que je me sens Bruxellois et très proche de Bruxelles puisque j'y vis quasiment en permanence. Pour moi, c'est d'abord ce matin l'inquiétude pour mes amis et pour mes collaborateurs car selon les informations qui arrivent, il y a eu une attaque dans le métro, dans le quartier des institutions européennes.

Donc manifestement, ce sont les institutions européennes qui ont été visées. J'ai demandé que mes collaborateurs me rappellent pour m'assurer que tout va bien pour eux. Sinon, c'est la sidération et c'est une extrême confusion qui règne ici à Bruxelles puisque que tous les transports évidemment sont arrêtés depuis un moment et que chacun essaie d'avoir des nouvelles de ses proches.
 


Hier je me suis rendu à la grande synagogue de Bruxelles pour rencontrer le grand Rabbin et j'ai été assez surpris que 12 personnes de la police fédérale m’accompagnent dans ce déplacement. Je trouvais que ça faisait beaucoup et c’est à ce moment-là que j'ai véritablement pris conscience que la menace était maximale ces jours derniers. D'ailleurs, on le voit bien aujourd'hui.


 
Les télécommunications téléphoniques sont perturbées depuis un bon moment, il est très difficile de rentrer en contact avec ses proches, donc comme pour les attentats de Paris de fin d'année c'est avec les réseaux sociaux que chacun donne de ses nouvelles." 


La version sonore de cette interview ci-dessous : 

Younous Omarjee