Au lendemain des attentats qui ont coûté la vie à 14 personnes, selon un bilan encore provisoire, Barcelone est encore sous le choc. Virginie, jeune Réunionnaise de 23 ans, est installée dans la capitale touristique espagnole depuis huit mois. Elle raconte ce jour d'après.
•
"Les visages étaient tristes, tout le monde avait la tête baissée, c'était difficile". Au lendemain des attentats qui ont couté la vie à 14 personnes, selon un bilan provisoire, à Barcelone, en Espagne, Virginie a pris le métro pour retourner au travail.
A 23 ans, cette jeune Réunionnaise, originaire de Saint-Denis, s'est installée dans la capitale catalane il y a huit mois. "On a parlé que de ça avec les collègues au travail, et à midi il y a eu la minute de silence", raconte-t-elle.
Alors que chacun cherche à avoir des nouvelles de ses proches, des rumeurs circulent. "On entendait que l'un des terroristes était retranché dans un restaurant situé dans ma rue", raconte-elle. Terrifiée, la jeune femme mettra plusieurs heures avant de quitter le travail. "Il n'y avait pas de métro, je suis finalement rentrée tard en taxi".
Les policiers espagnols traquent toujours le conducteur de la camionnette qui a fauché des dizaines de victimes quelques heures avant une seconde attaque à Cambrils. Selon un bilan encore provisoire, ces attaques ont fait au moins quatorze morts et plus de cent blessés, d'au moins 34 nationalités différentes.
A 23 ans, cette jeune Réunionnaise, originaire de Saint-Denis, s'est installée dans la capitale catalane il y a huit mois. "On a parlé que de ça avec les collègues au travail, et à midi il y a eu la minute de silence", raconte-t-elle.
Installée près de Las Ramblas
Embauchée en CDI après un stage de fin d'étude, Virginie a décidé de rester vivre à Barcelone. Elle s'est installée tout près de cette grande avenue populaire où les jeunes ont l'habitude de faire la fête. "J'habite dans une rue juste à côté de Las Ramblas, mais je travaille plus à l'écart, raconte jeune la Réunionnaise. Quand c'est arrivé hier, j'étais au travail. On a suivi les informations, minute à minute, sur les téléphones, c'était l'angoisse".Alors que chacun cherche à avoir des nouvelles de ses proches, des rumeurs circulent. "On entendait que l'un des terroristes était retranché dans un restaurant situé dans ma rue", raconte-elle. Terrifiée, la jeune femme mettra plusieurs heures avant de quitter le travail. "Il n'y avait pas de métro, je suis finalement rentrée tard en taxi".
L'inquiétude à La Réunion
A La Réunion, ses proches s'inquiètent. "Mon téléphone n'arrêtait pas de sonner. Heureusement, via Facebook, j'ai pu très vite les rassurer et leur dire que j'étais en sécurité", raconte-t-elle. En quittant La Réunion pour Barcelone, Virginie s'attendait-elle à vivre ça un jour ? "Non, mais je savais que je vivais dans une grande ville, très touristique et qui surtout n'avait pas encore été attaquée par les terroristes. Alors non, on ne s'y attend pas, mais on est qu'à moitié surpris quand cela arrive".Les policiers espagnols traquent toujours le conducteur de la camionnette qui a fauché des dizaines de victimes quelques heures avant une seconde attaque à Cambrils. Selon un bilan encore provisoire, ces attaques ont fait au moins quatorze morts et plus de cent blessés, d'au moins 34 nationalités différentes.