Le procès de Yoni Palmier a débuté mardi matin, 31 mars, à la cour d'assises d'Evry. D'origine guadeloupéenne, l'accusé de 36 ans comparaît pour quatre assassinats survenus entre novembre 2011 et avril 2012. Celui qui est surnommé "le tueur de l'Essonne" a nié être l'auteur des faits.
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"Je ne change pas de position. Pour moi, c'est une erreur d'instruction", a certifié Yoni Palmier, ce mardi matin, 31 mars, au premier jour de son procès aux assises d'Evry. Affublé d'un pull gris, le regard froid, l'accusé de 36 ans, d'origine guadeloupéenne, comparaît pour quatre assassinats survenus entre novembre 2011 et avril 2012 à Juvisy-sur-Orge, Ris-Orangis et Grigny (dans l'Essonne).
Des indices troublants
Les quatre victimes ont été abattues d'au moins une balle dans la tête, par la même arme : un pistolet semi-automatique calibre 7.65 mm, que les policiers ont découvert dans un box du tueur présumé. Autre indice troublant : une moto bleue et blanche aperçue à proximité des quatre scènes de crime. Une Suzuki qui, elle aussi, sera retrouvée dans un box loué par le Guadeloupéen. "Je suis concerné par ses assassinats, mais je n'en suis pas l'auteur", a affirmé Yoni Palmier, qui a toujours nié les faits.Le procès doit se tenir jusqu'au 17 avril. Près de trois semaines pendant lesquelles les jurés devront se forger une intime conviction et dire si oui, ou non, Yoni Palmier est le "tueur de l'Essonne".
Ecoutez ci-dessous le compte-rendu d'audience de Fabienne Acosta, sur la personnalité de Yoni Palmier :