La star argentine du FC Barcelone Lionel Messi a exhorté son directeur sportif Eric Abidal à "assumer ses décisions" après les propos de ce dernier sur le licenciement de l'entraîneur Ernesto Valverde.
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"Sincèrement, je n'aime pas faire ce genre de choses, mais je crois que chacun doit être responsables de ses tâches et assumer ses décisions. Les joueurs de ce qu'il se passe sur le terrain, et nous sommes les premiers à reconnaître quand nous ne sommes pas bons", a commenté Messi sur une capture d'écran de l'entretien d'Abidal au quotidien catalan diffusée sur Instagram.
"Les responsables de la direction sportive doivent eux aussi prendre leurs responsabilités et surtout assumer les décisions qu'ils prennent", a tancé le Ballon d'Or 2019 et ex-coéquipier du Français après cette interview dans laquelle Abidal explique que "beaucoup de joueurs n'étaient pas satisfaits" de Valverde.
"Enfin, je crois que quand on parle des joueurs, il faudrait donner des noms, parce que sinon cela nous nuit à tous et alimente des choses qui se disent et qui ne sont pas exactes", a enfoncé le sextuple Ballon d'Or. Une sortie très rare pour la "Pulga" ("Puce", en espagnol) argentine, plutôt taciturne au quotidien.
Des déclarations que la direction du club blaugrana, en pleine négociation pour la prolongation du contrat de Messi s'achevant en 2021, risque d'avoir mal à digérer. L'Argentin "a l'expérience et la capacité de décider des choses qu'il a ou n'a pas à faire", a tenté de dédramatiser mercredi le nouvel entraîneur barcelonais Quique Setién. "Je ne vais pas entrer dans la vie de Messi, ni dans celle de qui que ce soit d'autre. Je dois m'assurer que mes joueurs sont heureux", s'est-il borné à dire. Selon les médias espagnols citant des sources proches du club, le président du Barça, Josep Maria Bartomeu, s'est entretenu et réconcilié avec Abidal mercredi après-midi. Il n'envisagerait plus, comme spéculé, de démettre le Français.
Surtout, après une Supercoupe ratée (élimination en demi-finale par l'Atlético Madrid 3-2, le 9 janvier à Jeddah, en Arabie-Saoudite), les négociations d'Abidal avec la légende blaugrana Xavi, reconverti entraîneur au Qatar, n'ont pas abouti. Le Barça en pleine crise ? Zinédine Zidane n'est pas de cet avis : "Ils seront compétitifs jusqu'à la fin de la saison, ils n'auront pas de faiblesses. Ils vont s'en sortir. (...) Les bons joueurs restent toujours bons", a tempéré mercredi l'entraîneur du Real Madrid, grand rival du Barça.
Pour tenter d'éteindre l'incendie, les Catalans devront toutefois se qualifier pour les demi-finales de la Coupe du Roi, mercredi soir sur la pelouse de l'Athletic Bilbao... ou le feu pourrait reprendre de plus belle.
"Les responsables de la direction sportive doivent eux aussi prendre leurs responsabilités et surtout assumer les décisions qu'ils prennent", a tancé le Ballon d'Or 2019 et ex-coéquipier du Français après cette interview dans laquelle Abidal explique que "beaucoup de joueurs n'étaient pas satisfaits" de Valverde.
"Enfin, je crois que quand on parle des joueurs, il faudrait donner des noms, parce que sinon cela nous nuit à tous et alimente des choses qui se disent et qui ne sont pas exactes", a enfoncé le sextuple Ballon d'Or. Une sortie très rare pour la "Pulga" ("Puce", en espagnol) argentine, plutôt taciturne au quotidien.
Le licenciement de l’entraîneur passe mal
Dans un entretien diffusée mardi soir sur le site internet de Sport, le directeur sportif français du club blaugrana Eric Abidal, donne les raisons du licenciement d'Ernesto Valverde, acté le 13 janvier dernier, et évoque des remous en interne. "Beaucoup de joueurs n'étaient pas satisfaits et ne travaillaient pas beaucoup, et en plus il y avait un problème de communication interne. La relation entraîneur-joueurs a toujours été bonne, mais il y a des choses que je peux sentir en tant qu'ex-joueur. J'ai communiqué au club ce que j'en pensais, et il a fallu prendre une décision", a expliqué Abidal (40 ans), en poste depuis 2018.Des déclarations que la direction du club blaugrana, en pleine négociation pour la prolongation du contrat de Messi s'achevant en 2021, risque d'avoir mal à digérer. L'Argentin "a l'expérience et la capacité de décider des choses qu'il a ou n'a pas à faire", a tenté de dédramatiser mercredi le nouvel entraîneur barcelonais Quique Setién. "Je ne vais pas entrer dans la vie de Messi, ni dans celle de qui que ce soit d'autre. Je dois m'assurer que mes joueurs sont heureux", s'est-il borné à dire. Selon les médias espagnols citant des sources proches du club, le président du Barça, Josep Maria Bartomeu, s'est entretenu et réconcilié avec Abidal mercredi après-midi. Il n'envisagerait plus, comme spéculé, de démettre le Français.
Abidal fragilisé ?
En dépit de ce dénouement, Abidal apparaît un peu plus fragilisé après avoir été ébranlé par un mercato d'hiver raté. Fin janvier, le Barça a décidé de ne pas recruter d'attaquant pour pallier la blessure de l'Uruguayen Luis Suarez, opéré du ménisque du genou droit et absent jusqu'à mi-mai, misant sur un retour rapide d'Ousmane Dembélé. Mais l'ailier gauche international français a subi à son tour une grave blessure à la cuisse droite et sera vraisemblablement absent jusqu'à la fin de la saison.Surtout, après une Supercoupe ratée (élimination en demi-finale par l'Atlético Madrid 3-2, le 9 janvier à Jeddah, en Arabie-Saoudite), les négociations d'Abidal avec la légende blaugrana Xavi, reconverti entraîneur au Qatar, n'ont pas abouti. Le Barça en pleine crise ? Zinédine Zidane n'est pas de cet avis : "Ils seront compétitifs jusqu'à la fin de la saison, ils n'auront pas de faiblesses. Ils vont s'en sortir. (...) Les bons joueurs restent toujours bons", a tempéré mercredi l'entraîneur du Real Madrid, grand rival du Barça.
Pour tenter d'éteindre l'incendie, les Catalans devront toutefois se qualifier pour les demi-finales de la Coupe du Roi, mercredi soir sur la pelouse de l'Athletic Bilbao... ou le feu pourrait reprendre de plus belle.