Basket : une douzaine de jeunes Ultramarins présents au challenge benjamin(e)s

La fédération française de basket-ball organisait la 16ᵉ édition du challenge benjamin(e)s
La fédération française de basket et le programme Junior NBA ont organisé ce vendredi 21 avril la 16ᵉ édition du challenge benjamin(e)s. Une douzaine de jeunes venus des départements et territoires d’Outre-mer étaient en lice.

Organisé à l'INSEP (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) à Paris, ce challenge avait mis les petits plats dans les grands. Ouvertes aux jeunes âgés de 11 à 12 ans et licenciés à la fédération française de basket, quatre épreuves étaient proposées. Chacune portait le nom d'un basketteur professionnel.

Ainsi, la soixantaine d’adolescents présents ont pu se tester à l’épreuve d’adresse de Sandrine Gruda ou encore aux lancer-francs d’Evan Fournier. La délégation ultramarine était bien représentée, avec une douzaine de jeunes venus des Outre-mer.

Parmi eux, Charlie Orlando de la Réunion impressionné d'être à l'INSEP pour un tel événement. "C'est unique d'être présent ici, on ne peut pas rêver de mieux. Tous les grands joueurs français sont passés ici avant de lancer leur carrière", a-t-il déclaré à Outre-Mer la 1ère. Même son de cloche du côté de Yoannie Chacun de Nouvelle-Calédonie : "Je suis très émue d'être là, en plus c'est la première fois que je viens en France", explique-t-elle.

Yoannie CHACUN et le représentant de la Nouvelle-Calédonie lors du challenge benjamin(e)s

Des jeunes pleins d'ambitions 

Classé troisième à l'issue du challenge, le Calédonien Novak Georges était fier d'avoir participé à cette édition, lui qui réside habituellement à 22.000 kilomètres de la capitale française : "C'était bien de participer, en Nouvelle-Calédonie on est éloigné, donc on ne participe pas souvent à ce genre de compétition, donc c'était un honneur de représenter mon pays", se réjouit-il.

À en croire les témoignages, le niveau de cette 16ᵉ édition semblait très élevé. Pourtant, les nombreux jeunes Ultramarins présents affichaient beaucoup d'ambition. Donc forcément, au moment des premiers échecs, la déception était au rendez-vous. "C'était bien, mais je suis déçu. Je n'ai pas réussi à faire ce que je voulais, j'étais là pour gagner et rien d'autre", déclare le jeune Mahorais Houmadi Modi.

Quelques mètres plus loin, sur un deuxième terrain, la Martiniquaise Eva Fercot paraissait dans son jardin. Pas impressionnée par l'adversité et les nombreux spectateurs, la jeune fille avait un objectif bien précis : se montrer pour pouvoir intégrer l'INSEP un jour. "C'était important pour moi de bien figurer, c'était même mon objectif principal après la victoire bien sûr", déclare-t-elle au micro d'Outre-Mer la 1ère, le regard plein d'ambition.

Eva Fercot de la Martinique rêve d'intégrer l'INSEP

Prendre de l'expérience avant tout

Venus pour gagner comme tous les jeunes présents, certains représentants ultramarins étaient aussi en mission. C'est le cas notamment de la délégation polynésienne : "Pour nos joueurs, c'est la découverte. Ils représentent toutes les écoles de basket de la Polynésie, ils viennent prendre de l'expérience ici et quand on va rentrer, ils auront un devoir de transmission envers les plus jeunes", déclare Georgy Adams.

Tahitoa LUCAS représente l'équipe de la Polynésie française

Même discours du côté de la délégation guadeloupéenne représentée par Kanel Hodin et Axel Mado. "Pour les jeunes, c'est bien de se confronter au haut niveau de leur catégorie. Ce challenge leur permet de se tester en situation devant du public et sous pression. C'est un bon moyen de gagner en expérience et de progresser", avance Patrick Cham, conseil technique à la ligue guadeloupéenne de basket.

À noter que les grands vainqueurs de ce 16e challenge sont chez les garçons Liham Eleka de la Basse-Normandie, et les chez les filles Apoline Leplat de la Haute-Normandie. Tous les deux partiront aux États-Unis et assisteront à un match de NBA.