Berguitta : les demandes de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle seront examinées plus rapidement

Le gouvernement annonce qu'après le passage de Berguitta à La Réunion, les demandes de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle seront examinées en procédure accélérée. Une question a été posée en ce sens par le député David Lorion ce mercredi à l'Assemblée.
Lors des questions à l'Assemblée nationale, ce mercredi 24 janvier, le député (Les Républicains) de La Réunion, David Lorion, a demandé au gouvernement comment il comptait soutenir la reprise de l'activité économique dans l'île suite aux dégâts provoqués par la tempête tropicale Berguitta.

Question à l'Assemblée

"Il y a une semaine, jour pour jour, heure pour heure, La Réunion était véritablement noyée par le cyclone Berguitta", a commencé David Lorion avant d'expliquer comment les pluies et les coulées de boue ont ravagé le sud et l'ouest de l'île. "Aujourd'hui, ce sont des familles et des maisons sous la boue, et je voudrais rendre hommage aux services des pompiers, de l'armée et de tous ceux qui travaillent encore aujourd'hui les pieds dans la boue pour nettoyer ces terrains", a-t-il poursuivi.


Pointant du doigt les conséquences de Berguitta pour les agriculteurs, les éleveurs et les pêcheurs, David Lorion a demandé une "reconnaissance rapide" de l'état de catastrophe naturelle pour éviter que "l'impatience et le désespoir" des Réunionnais ne se "transforment pas en colère".

Une procédure accélérée

Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’intérieur, lui a assuré que "le Premier ministre avait donné son accord pour que soit examiné en procédure accélérée les demandes de reconnaissance de l'Etat de catastrophe naturelle formulées par les communes". Par ailleurs, une réunion est prévue le 29 janvier prochain entre les services de l'Etat, ceux des collectivités territoriales et de météo France.

Le fond de secours pour les Outre-mer

Par ailleurs, Jacqueline Gourault annonce que "la possibilité de faire intervenir le fond de secours pour les outre-mer est actuellement examiné afin de permettre l'indemnisation des dégâts matériels non assurés".