Le Premier ministre s'est exprimé depuis Paris à propos de la grève générale en Guyane. Retrouvez ici son intervention en intégralité.
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Voici l'essentiel de la déclaration du Premier ministre :
"La Guyane connait actuellement une crise sociale d'ampleur. Depuis les premiers jours, je suis personnellement la situation avec l'ensemble des membres du gouvernement concernés. J'ai un attachement profond à la Guyane que je connais bien. Je m'y suis rendu à plusieurs reprises, notamment comme ministre de l'Intérieur. Je mesure parfaitement les attentes. Mes liens sont suffisamment étroit avec la Guyane pour ne pas céder à la démagogie et à l'électoralisme. Le respect que l'on doit à la Guyane commence d'abord par une exigence de vérité et de responsabilité. Les solutions ne se construiront pas dans le désordre ni hors du cadre républicain.
Depuis 2012, les Outre-mer n'ont jamais cessé d'être une priorité du gouvernement. Le budget de la mission Outre-mer a été augmenté dès 2012 (...) Des lois importantes ont été votées. La loi de régulation économique Outre-mer a permis une baisse d'environ 12% sur un panier de 100 articles. La loi égalité réelle Outre-mer rattrapera les retards pour tendre vers une convergence avec la France hexagonale.
En matière de sécurité, des efforts significatifs ont été accomplis. Je me suis rendu en Guyane comme ministre de l'Intérieur pour annonceer des renforts importants notamment avec la création d'une nouvelle zone de sécurité prioritaire à Saint-Laurent du Maroni. 563 policiers et 310 gendarmes ont été projetés dans les Outre-mer en 2016 et 2017. 75 gendarmes et policiers supplémentaires ont été affectés à la Guyane depuis l'année dernière. Depuis 2012, les effectifs de la gendarmerie en Guyane ont augmenté de 12% et ceux de la police de 10%.
Il reste encore beaucoup à faire pour développer la Guyane. C'était la volonté du chef de l'Etat avec le pacte d'avenir pour la Guyane. Depuis, les échanges avec les élus guyanais ont été constant. Je souhaite pouvoir signer ce pacte avec les élus guyanais dans les meilleurs délais.
Le gouvernement a fait le choix du dialogue et du respect. La ministre des Outre-mer a, dans un premier temps, invité l'ensemble des parties à dialoguer avec elle à Paris. Elle a multiplié les contacts ces dernières heures. J'ai décidé d'envoyer une mission interministérielle de haut niveau en Guyane pour enrichir et conclure au plus vite un pacte pour la Guyane Ambitieux . Cette mission, depuis son arrivée, travaille sans relâche (...) Une série de réponses concrètes ont été préparées. Un centre pénitentiaire et un tribunal de grande instance seront construits à Saint-Laurent du Maroni. Un scanner sera déployé à l'aéroport de Cayenne. Le projet de cession du centre médical de Kourou est suspendu.
Les bases d'une négociation structurée et apaisée doivent être établis avec tous les acteurs concernés du territoire. C'est pourquoi une délégation ministérielle sera sur place avant la fin de la semaine pour conclure ces discussions, si toutefois les conditions du respect et de l'ordre républicain sont réunies. J'appelle une nouvelle fois solennellement au dialogue à la responsabilité et à l'apaisement.
Il est crucial que la mission interministérielle ait pu continuer à travailler pour que le déplacement des ministres soit fructueux. La Guyane est un territoire de la République et chaque citoyen doit pouvoir bénéficier du soutien et de la solidarité de l'Etat. Je veux apporter en Guyane des réponses concrètes et rapides. Aucun des assauts de démagogie que la période électorale semble favoriser, dans un abaissement qui me consterne, ne détournera le gouvernement d'aboutir a des solutions concrètes".
Les solutions sont à portée de main, elles supposent de la responsabilité et de la méthode et un dialogiue qui s'intensifie dans les prochains jours. J'appelle l'ensemble des acteurs de la crise à faire preuve de responsabilité et méthode".
"La Guyane connait actuellement une crise sociale d'ampleur. Depuis les premiers jours, je suis personnellement la situation avec l'ensemble des membres du gouvernement concernés. J'ai un attachement profond à la Guyane que je connais bien. Je m'y suis rendu à plusieurs reprises, notamment comme ministre de l'Intérieur. Je mesure parfaitement les attentes. Mes liens sont suffisamment étroit avec la Guyane pour ne pas céder à la démagogie et à l'électoralisme. Le respect que l'on doit à la Guyane commence d'abord par une exigence de vérité et de responsabilité. Les solutions ne se construiront pas dans le désordre ni hors du cadre républicain.
Depuis 2012, les Outre-mer n'ont jamais cessé d'être une priorité du gouvernement. Le budget de la mission Outre-mer a été augmenté dès 2012 (...) Des lois importantes ont été votées. La loi de régulation économique Outre-mer a permis une baisse d'environ 12% sur un panier de 100 articles. La loi égalité réelle Outre-mer rattrapera les retards pour tendre vers une convergence avec la France hexagonale.
En matière de sécurité, des efforts significatifs ont été accomplis. Je me suis rendu en Guyane comme ministre de l'Intérieur pour annonceer des renforts importants notamment avec la création d'une nouvelle zone de sécurité prioritaire à Saint-Laurent du Maroni. 563 policiers et 310 gendarmes ont été projetés dans les Outre-mer en 2016 et 2017. 75 gendarmes et policiers supplémentaires ont été affectés à la Guyane depuis l'année dernière. Depuis 2012, les effectifs de la gendarmerie en Guyane ont augmenté de 12% et ceux de la police de 10%.
Il reste encore beaucoup à faire pour développer la Guyane. C'était la volonté du chef de l'Etat avec le pacte d'avenir pour la Guyane. Depuis, les échanges avec les élus guyanais ont été constant. Je souhaite pouvoir signer ce pacte avec les élus guyanais dans les meilleurs délais.
Le gouvernement a fait le choix du dialogue et du respect. La ministre des Outre-mer a, dans un premier temps, invité l'ensemble des parties à dialoguer avec elle à Paris. Elle a multiplié les contacts ces dernières heures. J'ai décidé d'envoyer une mission interministérielle de haut niveau en Guyane pour enrichir et conclure au plus vite un pacte pour la Guyane Ambitieux . Cette mission, depuis son arrivée, travaille sans relâche (...) Une série de réponses concrètes ont été préparées. Un centre pénitentiaire et un tribunal de grande instance seront construits à Saint-Laurent du Maroni. Un scanner sera déployé à l'aéroport de Cayenne. Le projet de cession du centre médical de Kourou est suspendu.
Les bases d'une négociation structurée et apaisée doivent être établis avec tous les acteurs concernés du territoire. C'est pourquoi une délégation ministérielle sera sur place avant la fin de la semaine pour conclure ces discussions, si toutefois les conditions du respect et de l'ordre républicain sont réunies. J'appelle une nouvelle fois solennellement au dialogue à la responsabilité et à l'apaisement.
Il est crucial que la mission interministérielle ait pu continuer à travailler pour que le déplacement des ministres soit fructueux. La Guyane est un territoire de la République et chaque citoyen doit pouvoir bénéficier du soutien et de la solidarité de l'Etat. Je veux apporter en Guyane des réponses concrètes et rapides. Aucun des assauts de démagogie que la période électorale semble favoriser, dans un abaissement qui me consterne, ne détournera le gouvernement d'aboutir a des solutions concrètes".
Les solutions sont à portée de main, elles supposent de la responsabilité et de la méthode et un dialogiue qui s'intensifie dans les prochains jours. J'appelle l'ensemble des acteurs de la crise à faire preuve de responsabilité et méthode".