Déjà confrontée à de multiples menaces, animaux et plantes sauvages doivent composer avec le changement climatique, a averti mardi l'Union internationale pour la conservation de la nature(UICN), lors de la mise à jour de sa Liste rouge des espèces menacées, appelant à "agir rapidement".
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L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a ajouté 1.840 nouvelles espèces menacées d'extinction à sa Liste rouge, ce qui porte le chiffre total à 30.178, selon un communiqué publié en pleine négociations de l'ONU sur le climat à la COP25 à Madrid. "Le changement climatique s'ajoute aux multiples menaces auxquelles font face les espèces et nous devons agir rapidement et de manière décisive pour juguler la crise", a averti Grethel Aguilar, directrice générale par intérim de l'UICN, dans un communiqué.
Fin novembre 2019, l'UICN alertait déjà en France. Plus de 250 espèces de la flore de Guadeloupe sont, notamment, menacées, principalement par la déforestation.
"La mise à jour (de la Liste rouge) révèle l'impact toujours croissant des activités humaines sur la vie sauvage", constate Jane Smart, qui dirige le groupe de conservation de la biodiversité à l'UICN. "L'année prochaine sera critique pour le futur de la planète", avec la tenue du congrès mondial de l'UICN à Marseille, une COP15 biodiversité en Chine pour fixer des objectifs de protection de la nature pour la prochaine décennie et la présentation des nouveaux plans des Etats pour lutter contre le réchauffement climatique d'ici la COP26 en Écosse.
Petite lueur d'espoir, l'UICN met en avant dix espèces, huit d'oiseaux - dont une était considérée comme disparue dans la nature - et deux de poissons d'eau douce, pour lesquelles la situation s'est améliorée. "Nous pouvons renverser la tendance" avec des efforts de protection, assure Jane Smart. Plus de 112.000 espèces sont recensées dans la Liste rouge, à différents niveaux de préoccupation.
2020, une année "critique"
Dans un rapport sans précédent, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a listé en mai les principaux facteurs de la chute brutale de la biodiversité. Ils tiennent aux changements d'utilisation des terres (dont l'agriculture), à la surexploitation (chasse et pêche), au changement climatique, à la pollution et aux espèces invasives, avec en toile de fond la croissance démographique (11,4 milliards d'habitants attendus en 2100) et la hausse de la consommation par habitant, à l'heure où les classes moyennes des pays émergents adoptent les modes de consommation des pays riches.Fin novembre 2019, l'UICN alertait déjà en France. Plus de 250 espèces de la flore de Guadeloupe sont, notamment, menacées, principalement par la déforestation.
"La mise à jour (de la Liste rouge) révèle l'impact toujours croissant des activités humaines sur la vie sauvage", constate Jane Smart, qui dirige le groupe de conservation de la biodiversité à l'UICN. "L'année prochaine sera critique pour le futur de la planète", avec la tenue du congrès mondial de l'UICN à Marseille, une COP15 biodiversité en Chine pour fixer des objectifs de protection de la nature pour la prochaine décennie et la présentation des nouveaux plans des Etats pour lutter contre le réchauffement climatique d'ici la COP26 en Écosse.
Lueur d'espoir
L'UICN pointe du doigt l'impact du changement climatique pour les poissons de rivières en Australie, dont 37% sont menacés d'extinction. Sur ce pourcentage, "au moins 58% sont directement impactés par le changement climatique". L'UICN révèle aussi que près de 25% des espèces d'eucalyptus dans le monde sont menacées.Petite lueur d'espoir, l'UICN met en avant dix espèces, huit d'oiseaux - dont une était considérée comme disparue dans la nature - et deux de poissons d'eau douce, pour lesquelles la situation s'est améliorée. "Nous pouvons renverser la tendance" avec des efforts de protection, assure Jane Smart. Plus de 112.000 espèces sont recensées dans la Liste rouge, à différents niveaux de préoccupation.