Le cours du nickel était en progression de près de 5 % vendredi midi à la bourse des métaux de Londres (London Metal Exchange). Le métal gagne 450 dollars par tonne. Coïncidence ou non, au même moment à Nouméa, le climat est à la détente.
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Enfin une bonne nouvelle après des semaines de crise. Le nickel progressait de près de 5 % vendredi dans le sillage du dollar et du vent positif venu des Etats-Unis. Le nickel a bénéficié de bons chiffres américains dans un contexte de retour de confiance sur les marchés boursiers y compris en Chine.
À Londres, l'analyste Stephen Briggs de BNP Paribas, l'un des meilleurs experts du marché des métaux, précise : "La demande en nickel a frémi dès jeudi, ce n'est pas encore la fin du cauchemar, mais quelque chose se passe". Ce "quelque chose" pourrait être lié à l'activité économique américaine qui a solidement rebondi au deuxième trimestre ainsi qu'à une stabilisation en Chine, dans l'attente de bons chiffres industriels à venir.
Mais tout de même, la valeur boursière de la minière brésilienne Vale (VNC) regagnait près de 9 % vendredi, celle de l'anglo-suisse Glencore (KNS) était en hausse de 2 %. Le groupe français Eramet-SLN progressait de près de 4 %. Ces progressions de fin de semaine ne doivent pas faire oublier la situation très critique des sociétés minières et métallurgiques. Le prix du nickel est passé de 57.000 dollars la tonne en 2007 à un peu plus de 10.000 dollars aujourd'hui.
À Londres, l'analyste Stephen Briggs de BNP Paribas, l'un des meilleurs experts du marché des métaux, précise : "La demande en nickel a frémi dès jeudi, ce n'est pas encore la fin du cauchemar, mais quelque chose se passe". Ce "quelque chose" pourrait être lié à l'activité économique américaine qui a solidement rebondi au deuxième trimestre ainsi qu'à une stabilisation en Chine, dans l'attente de bons chiffres industriels à venir.
Regain d'intérêt pour le nickel en Asie
De son côté, l'analyste Triland Metals, négociant dans les métaux en Asie, révèle dans sa note d'analyse "d'importants achats de nickel jeudi par des traders asiatiques, certains pour la consommation métallurgique, d'autres à des fins plus spéculatives". Les métallurgistes des usines calédoniennes de nickel vont-ils retrouver le sourire ? Sans doute est-il encore bien trop tôt pour le dire.Mais tout de même, la valeur boursière de la minière brésilienne Vale (VNC) regagnait près de 9 % vendredi, celle de l'anglo-suisse Glencore (KNS) était en hausse de 2 %. Le groupe français Eramet-SLN progressait de près de 4 %. Ces progressions de fin de semaine ne doivent pas faire oublier la situation très critique des sociétés minières et métallurgiques. Le prix du nickel est passé de 57.000 dollars la tonne en 2007 à un peu plus de 10.000 dollars aujourd'hui.