Arthur Virgilio a envoyé une vidéo à une vingtaine de dirigeants du monde entier, dont Emmanuel Macron, pour demander de l’aide financière afin que Manaus puisse faire face à cette crise meurtrière.
•
Manaus, capitale de l'Amazonas brésilien, compte le taux de mortalité le plus élevé des 27 capitales d'Etats du Brésil, et a sombré dans le chaos sanitaire. Selon un bilan officiel, Manaus a dépassé mercredi dernier les 530 morts et plus de 5 500 malades Covid-19, dont de nombreux membres de peuples autochtones. Les hôpitaux manquent cruellement de matériel et certains ont recours à des containers frigorifiques où sont entassés des cadavres.
Dans un entretien récent à l'AFP, le maire a décrit des "scènes de film d'horreur". A plusieurs reprises depuis le début de la crise sanitaire, il a été vu en train de pleurer lors d'entretiens en direct à la télévision. Mal équipés, les hôpitaux de la ville ont été rapidement débordés. Au cimetière, il a fallu creuser des fosses communes. Manaus ne compte qu’une cinquantaine de lits de soins intensifs pour une population de 1,7 million d'habitants.
Appel à l'aide internationale
Après avoir demandé samedi dernier à la militante écologiste suédoise Greta Thunberg de faire jouer "son influence" pour l'aider à combattre la pandémie de coronavirus dans sa ville, le maire de Manaus Arthur Virgilio a lancé un appel à l'aide à plusieurs dirgeants, dont Emmanuel Macron et Angela Merkel. Il l'a fait dans cette vidéo publiée sur Twitter en anglais et en français :Em carta enviada a 21 embaixadas e líderes mundiais, como Merkel, Macron e Trump, prefeito de #Manaus pede ajuda para combater o #coronavirus. Em discursos em inglês e em francês, Arthur Virgílio Neto ressalta dificuldades “diante da barbárie que se aproxima”. #COVID19 #pandemia pic.twitter.com/z7PsYuLImM
— DW Brasil (@dw_brasil) May 6, 2020
Nous avons besoin d'aide. Il faut sauver les vies des protecteurs de la forêt, les sauver du coronavirus. Nous sommes face à un désastre, une barbarie.
Arthir Virgilio, maire de Manaus
Dans un entretien récent à l'AFP, le maire a décrit des "scènes de film d'horreur". A plusieurs reprises depuis le début de la crise sanitaire, il a été vu en train de pleurer lors d'entretiens en direct à la télévision. Mal équipés, les hôpitaux de la ville ont été rapidement débordés. Au cimetière, il a fallu creuser des fosses communes. Manaus ne compte qu’une cinquantaine de lits de soins intensifs pour une population de 1,7 million d'habitants.