Le dossier de reprise de l’usine du Sud (Vale-NC) avance à grands pas. Le consortium australien autour de New Century, la direction de Vale en Nouvelle-Calédonie, et celle de la multinationale à Brasilia s’apprêtent à communiquer sur le dossier. Plus de 2 000 emplois sont concernés.
La première phase de négociation exclusive entre Vale-NC et le repreneur australien est arrivée à son terme, samedi 25 juillet. Selon une source bien informée, une conférence presse doit se tenir mardi 28 juillet à Nouméa. Elle doit permettre à Antonin Beurrier, le PDG de Vale-NC, de présenter l'avancée du dossier de reprise de l’usine du Sud par la société minière New-Century épaulée par un consortium industriel et financier, appelé "Team Australia for New Caledonia" (équipe Australie pour la Nouvelle-Calédonie ndlr).
Au même moment, le repreneur australien New Century réunira la presse à Melbourne. Vale, l’actuel propriétaire brésilien du site calédonien, tiendra également un point de presse à Brasilia. Ce ne serait pas encore pour annoncer la signature officielle de la reprise de l’usine du Sud et de la mine de nickel et cobalt de Goro, mais pour présenter le mécano industriel et financier qui doit permettre de conclure et d'aboutir à un accord définitif.
Si la valeur théorique de l'usine est estimée à un peu plus de 200 millions d'euros, en réalité New Century ferait une acquisition à "coût zéro". Vale s'est engagé à accompagner financièrement la période de transition entre sa filiale Vale-NC et le repreneur australien New Century. Des exigences avaient été formulées en ce sens par le gouvernement calédonien.
Les banques qui devraient finaliser l’accord entre les deux parties (Vale et New Century) sont désormais connues. Il s’agit de Banco do Brasil, Citigroup (Etats-Unis), Crédit Agricole (France), Mizuho, MUFG et SMBC Nikko (Japon).
La même annonce, trois lieux différents
Au même moment, le repreneur australien New Century réunira la presse à Melbourne. Vale, l’actuel propriétaire brésilien du site calédonien, tiendra également un point de presse à Brasilia. Ce ne serait pas encore pour annoncer la signature officielle de la reprise de l’usine du Sud et de la mine de nickel et cobalt de Goro, mais pour présenter le mécano industriel et financier qui doit permettre de conclure et d'aboutir à un accord définitif.Un indice...
La cotation boursière de New-Century Resources (NCR), la junior minière candidate à la reprise du complexe industriel calédonien, a été suspendue à la Bourse de Sydney, jusqu’au 29 juillet. Une procédure légale et obligatoire avant toute acquisition importante, imposée par l'autorité de régulation de la Bourse de Sydney, afin d’éviter une spéculation sur le titre. Cette suspension de la cotation boursière de NCR est en lien direct avec le projet de rachat de l'usine du Sud."Team Australia" pour l'usine du Sud
New-Century est une compagnie minière junior, mais elle est adossée à un gros acteur industriel du nickel australien, IGO. Un consortium de banques internationales spécialisé dans le financement des investissements dans le secteur des matières premières soutient aussi le projet de reprise du complexe industriel calédonien du Sud. À commencer par le géant bancaire Macquarie et le fonds d’investissement Fourth Nominees. Tout deux sont australiens et bénéficient du feu vert de leur gouvernement. Le dossier de reprise de Vale-NC par New Century est également suivi très attentivement par le gouvernement français, acteur important du dossier...Si la valeur théorique de l'usine est estimée à un peu plus de 200 millions d'euros, en réalité New Century ferait une acquisition à "coût zéro". Vale s'est engagé à accompagner financièrement la période de transition entre sa filiale Vale-NC et le repreneur australien New Century. Des exigences avaient été formulées en ce sens par le gouvernement calédonien.
Des soutiens qui pésent lourds
Parmi les autres investisseurs soutenant le projet entre New Century Ressources et Vale-NC, figurent les méga banques américaines City et JP Morgan, la banque Rothschild et Bank of Canada. Ces opérateurs financiers internationaux sont présents à la Bourse des métaux de Londres (LME). Tous ont pris le train de la transition énergétique et du développement du marché des véhicules électriques qui est alimenté par le nickel et le cobalt produits, notamment, par le grand complexe industriel du Sud en Nouvelle-Calédonie.Les banques qui devraient finaliser l’accord entre les deux parties (Vale et New Century) sont désormais connues. Il s’agit de Banco do Brasil, Citigroup (Etats-Unis), Crédit Agricole (France), Mizuho, MUFG et SMBC Nikko (Japon).