Affrontements meurtriers dans des prisons du nord du Brésil dimanche et lundi : 55 détenus ont perdu la vie dans des conditions sordides. L'intervention de la police a évité que le bilan ne soit beaucoup plus lourd.
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Colère des familles de détenus à Manaus. Au moins 55 prisonniers ont été tués en deux jours, lors d'affrontements entre gangs, dans quatre prisons de l'Etat d'Amazonas au Brésil. Des morts par strangulation, ou perforation par des objets aiguisés, entre autres des brosses à dent. Les incidents ont débuté lors des visites au parloir d’un établissement pénitentiaire de Manaus. L'intervention de la police militaire aurait évité près de 200 victimes supplémentaires.
Une rébellion avait déjà fait 56 morts dans le même établissement en 2017.
Des forces d'intervention devaient être dépêchées dans les prisons de l'Etat.
Le Brésil compte 727.000 prisonniers. Un nombre double de celui des places en cellules. Les conditions de détention sont jugées effroyables. Des conditions aggravées par les guerres de gangs qui sévissent à l'intérieur comme à l'extérieur des prisons qu'ils contrôlent.
"Que vais-je dire à ma belle-mère et à mes enfants en rentrant à la maison ? Que mon mari est mort ?" hurle la femme d’un prisonnier tué.
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— La1ere.fr (@la1ere) 28 mai 2019
Une rébellion avait déjà fait 56 morts dans le même établissement en 2017.
Des forces d'intervention devaient être dépêchées dans les prisons de l'Etat.
Le Brésil compte 727.000 prisonniers. Un nombre double de celui des places en cellules. Les conditions de détention sont jugées effroyables. Des conditions aggravées par les guerres de gangs qui sévissent à l'intérieur comme à l'extérieur des prisons qu'ils contrôlent.