Les membres du Comité international olympique (CIO) vont mettre fin ce mercredi au faux suspense entourant depuis plus d'un mois le nom de la ville organisatrice des Jeux Olympiques de 2024 en les attribuant à Paris, cent ans après les jeux d'été de 1924.
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Seule en lice face à Paris après l'abandon de Boston, Hambourg, Rome et Budapest, Los Angeles se verra attribuer l'organisation des JO de 2028, conformément à l'accord conclu le 31 juillet dernier entre le CIO et la mégapole californienne.
"La France entière est derrière Paris 2024, pour accueillir le monde", a souligné la maire de Paris, Anne Hidalgo, sur son compte Twitter mardi, à la veille de la décision du CIO, attendue pour 20h, heure de Paris. L'édile socialiste est arrivée à Lima vendredi dernier avec les autres membres de la délégation - Tony Estanguet et Bernard Lapasset.
>>22 février 2017: Après Hambourg en novembre 2015, Rome en octobre 2016, Budapest est la troisième candidate à jeter l'éponge, battue par une forte mobilisation populaire. Los Angeles et Paris se retrouvent seuls en lice.
>>Mars 2017: Thomas Bach, soucieux de ne perdre aucun de ces deux candidats de poids issus de deux pays majeurs du mouvement olympique, formalise la possibilité d'une double attribution des JO 2024 et 2028 et nomme un groupe de travail sur le sujet.
>>Mai 2017: La commission d'évaluation du CIO visite les deux métropoles en lice mais se garde d'établir la moindre hiérarchie entre les deux projets. Après des semaines de joutes verbales et d'intox, Los Angeles évoque la possibilité d'accueillir les Jeux 2028. Paris continue de refuser fermement l'hypothèse.
>>11 juillet 2017: Les membres du CIO adoptent à l'unanimité le principe de la double attribution 2024/2028 qui doit être officialisée à Lima seulement après accord entre les deux villes et le CIO.
>>31 juillet: Los Angeles annonce sa candidature pour 2028, renonçant de fait à 2024 et laissant Paris seule en lice. Une commission d'évaluation 2028 est diligentée qui confirme que LA peut bien accueillir les JO sans risque, quatre ans après la date envisagée.
>>13 septembre: Les membres du CIO valident l'accord tripartite conclu entre Paris, Los Angeles et leur institution.
Regardez notre reportage sur la mobilisation des athlètes pour défendre la candidature de Paris 2024:
Opening Ceremony of the #IOCSession #Lima https://t.co/9ArGQDPmeC
— IOC MEDIA (@iocmedia) 13 septembre 2017
"La France entière est derrière Paris 2024, pour accueillir le monde", a souligné la maire de Paris, Anne Hidalgo, sur son compte Twitter mardi, à la veille de la décision du CIO, attendue pour 20h, heure de Paris. L'édile socialiste est arrivée à Lima vendredi dernier avec les autres membres de la délégation - Tony Estanguet et Bernard Lapasset.
La ministre des Sports Laura Flessel est également présente dans la capitale péruvienne.À #Lima, toute l'équipe est réunie. #Paris2024, ce sera une victoire collective et généreuse ! pic.twitter.com/KijCclxIaI
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 12 septembre 2017
La journée se poursuit par une rencontre avec l'équipe de France de judo emmenée par @teddyriner #génération2024 #Paris2024 pic.twitter.com/KDgMhN3Mwl
— Ministère des Sports (@Sports_gouv) 12 septembre 2017
Un goût de revanche
Cette victoire annoncée a un goût de revanche pour Paris - ville de naissance du fondateur des JO Pierre de Coubertin - après les trois échecs de 1992, 2008 et 2012. Paris n'a accueilli la flamme olympique qu'à deux reprises dans son histoire, en 1900 et en 1924. L'accord tripartite entre Paris, Los Angeles et le CIO qui devrait être entériné ce mercredi est présenté comme "gagnant-gagnant" par l'instance internationale.Des festivités à Paris
A Paris, des festivités sont prévues mercredi soir, sur le parvis du Trocadéro où une installation représentant les anneaux olympiques devrait être dévoilée. Un concert sera par ailleurs organisé vendredi soir sur le parvis de l'hôtel de Ville.Six milliards d'euros
Reste le coût de l'organisation, pointé du doigt depuis plusieurs mois par un collectif "Non aux JO 2024 à Paris" qui dénonce un projet "ruineux" au budget "ni réaliste, ni crédible". Le coût a été évalué à quelque six milliards d'euros (trois milliards pour l'organisation, 3,2 milliards pour les infrastructures) et près de 40 sites ont été sélectionnés. Les organisateurs font valoir que la capitale française pourra s'appuyer sur des infrastructures rénovées à l'occasion de l'Euro de football, organisé en France en juillet 2016. Par le passé, le budget initial alloué à l'organisation des Jeux olympiques a toujours été dépassé.L'historique de la candidature:
>>23 juin 2015: Paris annonce officiellement sa candidature aux JO-2024. Boston, qui sera remplacée par Los Angeles en juillet, Hambourg et Rome ont déjà fait de même. Budapest le fera le lendemain.>>22 février 2017: Après Hambourg en novembre 2015, Rome en octobre 2016, Budapest est la troisième candidate à jeter l'éponge, battue par une forte mobilisation populaire. Los Angeles et Paris se retrouvent seuls en lice.
>>Mars 2017: Thomas Bach, soucieux de ne perdre aucun de ces deux candidats de poids issus de deux pays majeurs du mouvement olympique, formalise la possibilité d'une double attribution des JO 2024 et 2028 et nomme un groupe de travail sur le sujet.
>>Mai 2017: La commission d'évaluation du CIO visite les deux métropoles en lice mais se garde d'établir la moindre hiérarchie entre les deux projets. Après des semaines de joutes verbales et d'intox, Los Angeles évoque la possibilité d'accueillir les Jeux 2028. Paris continue de refuser fermement l'hypothèse.
>>11 juillet 2017: Les membres du CIO adoptent à l'unanimité le principe de la double attribution 2024/2028 qui doit être officialisée à Lima seulement après accord entre les deux villes et le CIO.
>>31 juillet: Los Angeles annonce sa candidature pour 2028, renonçant de fait à 2024 et laissant Paris seule en lice. Une commission d'évaluation 2028 est diligentée qui confirme que LA peut bien accueillir les JO sans risque, quatre ans après la date envisagée.
>>13 septembre: Les membres du CIO valident l'accord tripartite conclu entre Paris, Los Angeles et leur institution.
Regardez notre reportage sur la mobilisation des athlètes pour défendre la candidature de Paris 2024: