Le choix d'une circonscription unique pour l'ensemble du territoire de la République pour les élections européennes sera "un révélateur de l'intérêt des partis politiques pour les outre-mer", a jugé mercredi la ministre des Outre-mer.
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Elle répondait au député de Nouvelle-Calédonie Philippe Dunoyer, qui a répété une nouvelle fois l'inquiétude des élus ultramarins face à un nouveau mode de scrutin qui risque de priver les outre-mer d'une représentation au Parlement européen.
Le projet de loi rétablit une circonscription électorale unique pour l'ensemble du territoire de la République, en remplacement des huit circonscriptions qui ont servi lors des élections de 2004 à 2014, dont une circonscription pour l'outre-mer.
Déjà dans un communiqué mardi, les élus de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie avaient souligné qu'avec la nouvelle loi, "la présence de candidats placés en positions éligibles sur les listes présentées pour les élections européennes dépendra exclusivement de la volonté des partis politiques nationaux" et "le nombre limité d'électeurs des collectivités françaises du Pacifique ne permettra pas à des candidats calédonien ou polynésien d'être retenus".
"J'entends que l'on puisse s'inquiéter de la circonscription unique. Je m'inquiétais aussi de la mécanique infernale qui présidait jusqu'alors, des jeux de listes et de territoires qui rendaient souvent les élections incompréhensibles pour nos concitoyens", a souligné Annick Girardin, rappelant que lors des dernières élections européennes, le taux de participation des Outre-mer était de 17%.
"Ce choix de liste unique sera un révélateur de l'intérêt des partis politiques pour les ultramarins, pour les départements outre-mer, pour cette richesse française dans chaque océan", a plaidé la ministre. "Oui il faudra convaincre, M. le député, il faudra tous convaincre", a-t-elle poursuivi, disant avoir "confiance parce que les enjeux de développement auxquels vous faites face, l'exemplarité que nous pouvons afficher dans les territoires d'outre-mer liés à l'accord de Paris et la foi des 2,7 millions de nos concitoyens européens d'Outre-mer devront pouvoir convaincre les partis".
Une circonscription électorale unique
Le projet de loi rétablit une circonscription électorale unique pour l'ensemble du territoire de la République, en remplacement des huit circonscriptions qui ont servi lors des élections de 2004 à 2014, dont une circonscription pour l'outre-mer.Déjà dans un communiqué mardi, les élus de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie avaient souligné qu'avec la nouvelle loi, "la présence de candidats placés en positions éligibles sur les listes présentées pour les élections européennes dépendra exclusivement de la volonté des partis politiques nationaux" et "le nombre limité d'électeurs des collectivités françaises du Pacifique ne permettra pas à des candidats calédonien ou polynésien d'être retenus".
Révélateur de l'intérêt des partis politiques pour les ultramarins
"J'entends que l'on puisse s'inquiéter de la circonscription unique. Je m'inquiétais aussi de la mécanique infernale qui présidait jusqu'alors, des jeux de listes et de territoires qui rendaient souvent les élections incompréhensibles pour nos concitoyens", a souligné Annick Girardin, rappelant que lors des dernières élections européennes, le taux de participation des Outre-mer était de 17%."Ce choix de liste unique sera un révélateur de l'intérêt des partis politiques pour les ultramarins, pour les départements outre-mer, pour cette richesse française dans chaque océan", a plaidé la ministre. "Oui il faudra convaincre, M. le député, il faudra tous convaincre", a-t-elle poursuivi, disant avoir "confiance parce que les enjeux de développement auxquels vous faites face, l'exemplarité que nous pouvons afficher dans les territoires d'outre-mer liés à l'accord de Paris et la foi des 2,7 millions de nos concitoyens européens d'Outre-mer devront pouvoir convaincre les partis".