"CirkaCuba" dans l'Hexagone : "Une invitation à la joie" avec des acrobates, musiciens et danseurs venus de Cuba

Image du spectacle "CirkaCuba" du Cirque Phénix.
Après l'Afrique et son spectacle "CirkAfrica", le Cirque Phénix célèbre depuis samedi Cuba avec sa nouvelle création, "CirkaCuba", qui mêle la danse aux arts du cirque sur des airs de rumba, meringue, cha cha cha et salsa. 
"C'est la première fois au monde que nous proposons un spectacle de cirque complet cubain comme une invitation à la joie, un remède contre la morosité", a confié lundi à l'AFP Alain Pacherie, créateur et metteur en scène du Cirque Phénix qui présente son nouveau spectacle jusqu'au 15 janvier 2017 sous le chapiteau de la pelouse de Reuilly. "CirkAfrica" a été vu par plus d'un million de spectateurs, et 400.000 places ont déjà été vendues pour "CirkaCuba".
 

Douze numéros

Pour sa nouvelle création, M. Pacherie a sélectionné une cinquantaine d'artistes dans la seule école de cirque de l'île, la compagnie Havana, pour "montrer le répertoire acrobatique peu connu de Cuba tout en mettant l'accent sur la richesse de sa culture", qui mêle "des influences espagnoles, afrocaribéennes et latines". "La musique cubaine a cinq siècles d'histoire et fait partie intégrante du quotidien des Cubains", ajoute-t-il.
           
Douze numéros de cirque composent ce spectacle, avec des jongleurs qui privilégient la vélocité mais aussi des danseurs qui maîtrisent tous le répertoire chorégraphique latin (salsa, cha cha cha, rumba, meringue) et sont rompus au modern jazz, au hip hop et à toutes les danses contemporaines.
           

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"Ils ont quelque chose de plus, que j'ai rarement vu ailleurs. Outre la beauté plastique et les corps athlétiques, ils mettent dans l'interprétation une force puisée dans la culture, dans les profondeurs abyssales de la mémoire cubaine. Les départager a été pour moi une souffrance", affirme Alain Pacherie qui est allé à la rencontre des artistes, il y a deux ans.
           

Barre russe 

A la barre russe, largement développée par les acrobates russes, "les porteurs et les voltigeurs cubains imposent un rythme différent à l'enchaînement des figures en mêlant la danse à la précision des sauts et des réceptions". Quant au saut à la bascule, une discipline ancienne liée à la propulsion et à l'art de la guerre, héritée de la pratique de la catapulte, "elle s'accorde bien à l'énergie des acrobates cubains", qui y "donnent une singularité rythmique audacieuse".