A la City de Londres, dernière séance de l'année pour le nickel calédonien

Minerai de nickel calédonien
Pour sa dernière séance de cotation de l’année à la bourse des métaux de Londres, le nickel termine en petite forme, après une reprise impressionnante. Eramet et Glencore finissent 2016 dans le vert. 
Vendredi soir à Londres, le prix de la tonne de métal préserve de justesse le seuil des 10 000 dollars, loin des 12 000 dollars atteints courant octobre. Le nickel est en baisse de 1,08 % à la City. Pour le mois de décembre, la chute atteint 10,16 %. Maigre consolation, le nickel reste en hausse de 13,84 % sur l’année. Mais la reprise a fondu comme neige au soleil.

Baisse du nickel

Prises de bénéfices, faibles transactions et dollar fort ont contribué à relancer les incertitudes sur l’évolution des cours du nickel. De nombreux traders  et leurs clients sont en congés. A Londres comme à Shanghai, les investisseurs semblent exprimer de nouvelles craintes sur la capacité du gouvernement chinois à empêcher l'accélération des sorties de capitaux du pays. Les métaux de base, comme le nickel, sont vulnérables en cas de sentiment de risque plus prononcé. Ces derniers jours, les réserves de change de la Chine et la croissance de l’économie du pays suscitent des interrogations.
Le maintien de l’embargo indonésien sur les exportations de nickel n’a pas suffi à rassurer le marché des métaux.

Malgré tout, les dernières prévisions de 17 grands analystes établissent un consensus et font preuve d’optimisme. Elles prévoient un cours du nickel autour de 13 000 dollars la tonne en 2017. 


Eramet et Glencore

La confiance et le regain d'intérêt des investisseurs pour les sociétés minières et métallurgiques auront marqué cette fin d'année 2016. Eramet (SLN) termine cette journée de cotation dans le vert, en petite progression de 0,84 %, au même niveau que Glencore (KNS).