Vendredi 30 novembre le collectif invite les sympathisants à rester chez eux, samedi à manifester dans la rue.
Le collectif Rosa Parks a deux ennemis : les racistes et les antiracistes de façade. Ceux qui, d’après lui, dénoncent une injustice dont ils sont en fait responsables. Comprendre, le pouvoir et les médias.
Le lendemain l’organisation appelle à une manifestation à 14 heures à Paris et dans d’autres villes de France. Ce sera le 1er décembre, date anniversaire du jour où Rosa Parks refusa de s’asseoir dans l’espace réservé aux Noirs dans un bus dans le sud des Etats-Unis. Ce sera aussi le troisième samedi de suite de la mobilisation nationale des gilets jaunes. « On est en accord avec cette grogne sociale, à condition qu’elle ne nous efface pas » confie le Guadeloupéen qui déplore un mouvement où l’on dénonce une société de classe sans parler de racisme.
racisme "structurel"
L’organisation, qui rassemble de nombreuses associations antiracistes, anticolonialistes et anticapitalistes appelle donc à manifester contre ce racisme qu’elle appelle « structurel ». Dans un premier temps elle invite toutes les victimes à disparaître ce vendredi. Ne pas aller au travail ou à l’université, ne pas twitter, ne pas consommer « Pour faire comprendre qu’en fait une société ne peut pas marcher sans l’ensemble des êtres humains, et que l’absence de certains aurait une répercussion sur la mécanique générale », explique le porte-parole de la brigade anti-négrophobie Franco Lollia, en choisissant chaque fois ses mots avec soin.
Justice et dignité pour toutes et pour tous
Le lendemain l’organisation appelle à une manifestation à 14 heures à Paris et dans d’autres villes de France. Ce sera le 1er décembre, date anniversaire du jour où Rosa Parks refusa de s’asseoir dans l’espace réservé aux Noirs dans un bus dans le sud des Etats-Unis. Ce sera aussi le troisième samedi de suite de la mobilisation nationale des gilets jaunes. « On est en accord avec cette grogne sociale, à condition qu’elle ne nous efface pas » confie le Guadeloupéen qui déplore un mouvement où l’on dénonce une société de classe sans parler de racisme.