La grève des commerçants et du patronat contre les tarifs douaniers exorbitants pratiqués aux Comores, lancée lundi, a pris fin mercredi après l'engagement du gouvernement d'ouvrir prochainement des négociations.
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"Nous mettons fin à la grève et attendons la réponse du gouvernement" aux revendications des grévistes, a déclaré le président de la principale organisation patronale du pays (Opaco), Mahamoudou Mohamed Ali, devant 700 membres de son organisation réunis à Moroni.
Le gouvernement s'est engagé à négocier, a ajouté le responsable pour justifier la fin du mouvement. Les autorités n'étaient pas joignables mercredi pour confirmer ou non l'ouverture prochaine de discussions. Le patron des patrons a cependant menacé de lancer un nouvel appel à la grève si ses revendications n'étaient pas entendues. "S'ils n'y répondent pas, la prochaine grève risque d'être longue, plus dure, et sur l'ensemble du territoire", a-t-il mis en garde.
"Les conditions d'existence des Comoriens sont éprouvantes. Leur amélioration dépend en partie des négociations à venir", a expliqué mercredi Mougni Daho, président du syndicat des commerçants (Synaco). "Tenir trois jours n'était qu'un test, mais on peut tenir plus longtemps", a-t-il menacé.
Le gouvernement s'est engagé à négocier, a ajouté le responsable pour justifier la fin du mouvement. Les autorités n'étaient pas joignables mercredi pour confirmer ou non l'ouverture prochaine de discussions. Le patron des patrons a cependant menacé de lancer un nouvel appel à la grève si ses revendications n'étaient pas entendues. "S'ils n'y répondent pas, la prochaine grève risque d'être longue, plus dure, et sur l'ensemble du territoire", a-t-il mis en garde.
"On peut tenir plus longtemps"
La grève avait été lancée lundi pour trois jours. Elle a été très suivie sur la principale des trois îles comorienne, la Grande-Comore, mais pas à Mohéli, ni Anjouan. Tout comme le patronat, les commerçants dénoncent l'augmentation continue des tarifs douaniers."Les conditions d'existence des Comoriens sont éprouvantes. Leur amélioration dépend en partie des négociations à venir", a expliqué mercredi Mougni Daho, président du syndicat des commerçants (Synaco). "Tenir trois jours n'était qu'un test, mais on peut tenir plus longtemps", a-t-il menacé.