Tous les producteurs mondiaux et calédoniens du nickel s'y réfèrent. A compter du lundi 23 mars, la Bourse des métaux de Londres passe en mode électronique pour cause d'épidémie de coronavirus. La totalité des échanges et la fixation des prix du nickel ne se feront plus autour du Ring.
La célèbre salle du marché des métaux de Londres est réduite au silence. Les traders, ces négociants en métaux industriels vont devoir travailler chez eux, leurs ordinateurs connectés au marché londonien (LME). Sur le fond, rien ne changera puisque 90 % des échanges de métaux industriels se font déjà ainsi, électroniquement. Mais c'est la première fois en 143 ans d'existence, sauf pendant la seconde guerre mondiale, que le Ring, cette salle circulaire délimitée par ses célèbres banquettes rouges, sera vide. L'autorité britannique des marchés financiers et la direction du LME entendent ainsi limiter les contacts physiques face à l'essor du coronavirus au Royaume-Uni.
Cornavirus, le LME passe en mode électronique
Les cours du nickel, fixés par l'institution londonienne ne se feront donc plus à la criée, tant que durera l'épidémie. Le "LME" est le dernier marché à garder cette tradition de négociation physique, sur le sol européen. Avec la crise épidémique, le passage au trading électronique, largement répandu est ainsi généralisé. Les prix seront fixés sur la base de la plateforme LMEselect qui fournira tous les éléments relatifs à l'offre et à la demande, avec notamment un état quotidien actualisé de la production mondiale de nickel. Les prix fixés par la Bourse des métaux de Londres servent de référence pour les contrats d'achats et de ventes du nickel, mais aussi du cuivre, du plomb, de l'étain, de l'aluminium, et même du cobalt dans le monde entier, et notamment, pour le nickel en Nouvelle-Calédonie. "Avec trois grandes usines, et son rang de cinquième producteur mondial, la Nouvelle-Calédonie est un acteur central et responsable du marché du nickel" rappelait récemment Matthew Chamberlain, le directeur général (CEO) de la Bourse des métaux de Londres.
La Nouvelle-calédonie produit normalement
En fin de semaine, alors que des mines et des usines fermaient au Chili, au Canada, en Indonésie et en Afrique du Sud, des analystes ont noté le maintien de la production calédonienne. Pour le moment, les mines et les usines du Caillou produisent encore normalement. A la Bourse de Paris, le cours de l'action Eramet progressait de 14 %. Le groupe français ne dépend pas non plus des entrepôts du LME pour la vente de sa production de nickel, qu'il achemine directement, depuis Nouméa, à ses clients.
A Londres, en fin de semaine, le cours du nickel à trois mois 11.330 dollars/tonne était en trés légère hausse + 0,24 %.
Cornavirus, le LME passe en mode électronique
Les cours du nickel, fixés par l'institution londonienne ne se feront donc plus à la criée, tant que durera l'épidémie. Le "LME" est le dernier marché à garder cette tradition de négociation physique, sur le sol européen. Avec la crise épidémique, le passage au trading électronique, largement répandu est ainsi généralisé. Les prix seront fixés sur la base de la plateforme LMEselect qui fournira tous les éléments relatifs à l'offre et à la demande, avec notamment un état quotidien actualisé de la production mondiale de nickel. Les prix fixés par la Bourse des métaux de Londres servent de référence pour les contrats d'achats et de ventes du nickel, mais aussi du cuivre, du plomb, de l'étain, de l'aluminium, et même du cobalt dans le monde entier, et notamment, pour le nickel en Nouvelle-Calédonie. "Avec trois grandes usines, et son rang de cinquième producteur mondial, la Nouvelle-Calédonie est un acteur central et responsable du marché du nickel" rappelait récemment Matthew Chamberlain, le directeur général (CEO) de la Bourse des métaux de Londres.
La Nouvelle-calédonie produit normalement
En fin de semaine, alors que des mines et des usines fermaient au Chili, au Canada, en Indonésie et en Afrique du Sud, des analystes ont noté le maintien de la production calédonienne. Pour le moment, les mines et les usines du Caillou produisent encore normalement. A la Bourse de Paris, le cours de l'action Eramet progressait de 14 %. Le groupe français ne dépend pas non plus des entrepôts du LME pour la vente de sa production de nickel, qu'il achemine directement, depuis Nouméa, à ses clients.
A Londres, en fin de semaine, le cours du nickel à trois mois 11.330 dollars/tonne était en trés légère hausse + 0,24 %.