Deuxième vague du Coronavirus : retrouvez les principales annonces d'Emmanuel Macron

Face à la deuxième vague du coronavirus, le chef de l'Etat était interviewé ce mercredi 14 octobre sur France 2 et TF1. L'état d'urgence sanitaire est rétabli à partir de samedi 17 octobre. Un couvre-feu est instauré en Île-de-France et dans huit métropoles. 
Le chef de l'Etat a pris la parole dans la salle des fêtes de l'Elysée pour cette interview très attendue de 45 minutes, sur TF1 et France 2.   Le gouvernement a rétabli par décret l'état d'urgence sanitaire, qui avait pris fin le 10 juillet, à partir du 17 octobre à 0H00 sur l'ensemble du territoire national, "afin que les mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus puissent être prises". Ce régime offre un cadre juridique permettant d'encadrer certaines restrictions allant jusqu'au confinement.

Retrouvez l'intégralité de l'interview du président de la République ici :

Les annonces du chef de l'Etat

►"Il nous faut réagir" face au Covid-19 car "la situation est préoccupante" avec la "2e vague" de contamination qui est arrivée, a déclaré Emmanuel Macron. "Le virus est partout en France", a souligné le chef de l'Etat en précisant aussi que les soignants étaient "très fatigués" et qu'il n'y avait "pas de lits en réserve".
 

►Emmanuel Macron annonce la mise en place d'un couvre-feu en Île-de-France et dans 8 métropoles (Lille, Grenoble, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint-Etienne) pour au moins quatre semaines et jusqu'au 1er décembre si le Parlement l'autorise : "Oui le couvre-feu est une mesure pertinente qui a été efficace en Guyane et en Guadeloupe". Regardez cet extrait :

Emmanuel Macron annonce la mise en place d'un couvre-feu dans 8 métropoles : "Oui le couvre-feu est une mesure pertinente qui a été efficace en Guyane et en Guadeloupe"


►Emmanuel Macron a promis des aides supplémentaires aux secteurs économiques qui seront affectés par le couvre-feu, comme la restauration, les théâtres, les cinémas et l'événementiel.

►"Il n'y aura pas de restrictions des transports" lors du couvre-feu nocturne qui entre en vigueur samedi en Île-de-France et dans huit métropoles, a assuré Emmanuel Macron, car "il y a des gens qui continueront à travailler la nuit, ou en soirée, ou le matin tôt". "Nous n'avons pas décidé de réduire les déplacements entre les régions".

►Pour les territoires qui ne sont pas en alerte maximale, Emmanuel Macron recommande notamment "la règle des six" : pas plus de six personnes à table lors d'un diner, par exemple. Regardez cet extrait :

Emmanuel Macron détaille les règles hors des zones en alerte maximale face à la deuxième vague de coronavirus, dont "la règle des six"

►Emmanuel Macron a affirmé que les restrictions n'empêcheront pas les Français de partir en vacances à la Toussaint, mais il faudra qu'ils respectent les règles pour ne pas propager le virus.  "Demander aux gens de rester confinés dans un appartement et de ne pas aller dans un lieu de vacances, ce serait disproportionné", a déclaré le président, appelant les Français à respecter "les règles comme s'ils étaient chez eux" lors de leurs déplacements.

►Emmanuel Macron a préconisé "deux à trois jours de télétravail par semaine" dans les entreprises où cela est possible, pour "réduire un peu la pression collective". "Il faut que ce soit aussi négocié dans les branches et au plus près dans l'entreprise".

►"nous en avons jusqu'à l'été 2021 au moins avec ce virus", a expliqué le président de la République.

Une aide supplémentaire pour les bénéficiaires des minimas sociaux : le chef de l'Etat a annoncé une aide exceptionnelle de 150 euros avec 100 euros de plus par enfant pour les bénéficiaires du RSA et des APL pendant 6 semaines. Regardez cet extrait :
 

Emmanuel Macron annonce une aide exceptionnelle pour les bénéficiaires des minimas sociaux

 

Quelle situation dans les Outre-mer ?

Dans les Outre-mer, la situation est contrastée : la lutte contre le coronavirus s'améliore en Guyane, la situation est stable en Guadeloupe, toujours en état d'alerte maximale, mais elle se dégrade en Martinique. Le virus se propage en Polynésie et à La Réunion. On fait le point dans un article à lire en cliquant par ici.