Emmanuel Macron a fait part vendredi en Conseil des ministres de "la solidarité de la nation" à l'égard des cinq personnes décédées dans la nuit de mercredi à jeudi après une coulée de boue dans un bidonville de Mayotte
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Une mère et quatre de ses enfants âgés de 6 à 13 ans ont péri après que des pluies diluviennes ont provoqué une coulée de boue qui a emporté leur case de tôle et de bois - ou "banga"-, construite à flanc de colline dans une zone non viabilisée de Koungou, dans le nord de Mayotte.
Mayotte, jeune département français depuis seulement 2011, compte "30% d'habitat illégal" et de nombreux bidonvilles, en majorité habités par une population clandestine.
Solidarité de la nation
"Le président de la République a souligné la solidarité de la nation suite au drame qui s'est produit cette semaine à Mayotte et qui a endeuillé la nation toute entière", a déclaré le porte-parole à l'issue du Conseil des ministres. Emmanuel Macron "a rappelé la solidarité de la nation à l'égard de cette famille et des habitants de l'île", a-t-il ajouté.Réunion d'urgence à Mayotte
La ministre des Outre-mer Annick Girardin avait immédiatement réagi jeudi matin après l'annonce du drame, en présentant ses condoléances. Plusieurs parlementaires ultramarins ont également fait de même jeudi. La ministre a demandé au préfet de Mayotte de réunir en urgence services de l'État et élus, pour "trouver des solutions de mise à l'abri pour les individus en situation de péril imminent sur l'ensemble du territoire pendant la saison des pluies".Mayotte, jeune département français depuis seulement 2011, compte "30% d'habitat illégal" et de nombreux bidonvilles, en majorité habités par une population clandestine.