Le cousin d'Eric Abidal s'inquiète de l'affaire de la greffe de foie

Eric Abidal
Gérard Armand, le cousin d'Eric Abidal, s'est confié dans les colonnes du Parisien ce samedi. Il se montre inquiet des accusations portées à l'encontre de l'ancien arrière gauche du Barça, alors que l'enquête concernant sa greffe de foie a été réouverte.
Gérard Armand est-il vraiment le donneur du foie qui a sauvé Eric Abidal en 2012 ? La question semble réellement préoccuper l'intéressé. Au mois de janvier, la justice espagnole a rouvert l’enquête sur l’intervention chirurgicale subie par l’ancien défenseur de l'équipe de France. La procédure, qui laisse planer le doute sur un possible achat illégal d’un foie, est relancée.

Pour Gérard Armand, cette affaire suscite des interrogations. Le cousin d'Eric Abidal s'est d'ailleurs constitué partie civile pour avoir accès au dossier. L'homme a confié ce samedi au Parisien : "Je n’avais pas de nouvelles de mon cousin depuis octobre. J’apprends dans la presse que l’enquête a été rouverte, mais je ne sais pas pourquoi"

 

"Eric ne me rassure pas"

Le silence d'Abidal l’inquiète :

Eric ne me rassure pas. Depuis la greffe en 2012, j’avais eu peu de nouvelles de lui, c’était très irrégulier. Quand l’affaire a ressurgi en juillet dernier, mon téléphone n’arrêtait pas de sonner. C’était Eric. Et puis plus rien. Je n’ai plus eu de nouvelles de lui jusqu’à la fin de l’année. Et là, après la réouverture de l’enquête et mon interview au Journal du Dimanche, il m’a appelé pour me proposer de venir avec lui voir le match Lyon-Barcelone. J’ai refusé. Il m’a alors proposé de venir voir le match retour au Camp Nou, mais je lui ai dit que je ne pouvais pas à cause du travail.

- Gérard Armand

 

Le soir [...] je tape "Abidal" sur Google

Gérard Armand attend désormais une convocation du tribunal. En attendant, le cousin d'Abidal continue de cogiter : 
"Je n’arrive pas à comprendre. On est dans un monde fou où tout peut arriver, vous savez. À force de cogiter, je me suis fait tous les scénarios possibles et imaginables. Le soir, quand je rentre du travail, je tape « Abidal » sur Google pour voir s’il y a du nouveau dans l’affaire. J’y pense tous les jours."