Covid-19 : la rentrée scolaire est repoussée au 13 septembre aux Antilles et dans certaines zones de Guyane

Réalisation d'un test salivaire dans une école de Martinique.
Le gouvernement vient d’annoncer que la rentrée des classes, prévue dans quelques jours, est repoussée au 13 septembre aux Antilles et dans les zones rouges en Guyane. Une annonce qui fait écho aux demandes des élus locaux.

Voilà plusieurs jours que les élus locaux de Guadeloupe notamment demandent le report de la rentrée scolaire à cause de la crise sanitaire liée au Covid-19 qui touche l’archipel. Ce mercredi 25 août, le gouvernement a abondé en ce sens et vient d’annoncer le report de la rentrée scolaire dans plusieurs territoires d’Outre-mer : la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Barthélemy et Saint-Martin. En Guyane, seuls les établissements qui ne sont pas en zone rouge pourront accueillir les élèves. 

Les élus de Guadeloupe demandaient ce report 

Dès lundi, le Préfet de Guadeloupe, la Rectrice d'académie et les élus locaux avaient alerté le gouvernement au sujet de la situation sanitaire dans l’Hexagone. Une situation qui, selon les parties prenantes, ne permettait pas de maintenir la rentrée des classes.

"Depuis plusieurs jours, le recteur de Martinique consulte l’ensemble des acteurs de l’éducation pour réfléchir aux modalités de cette rentrée 2021”, avait expliqué à franceinfo Stéphanie Octavia pour Martinique La 1ère. “C’est très compliqué, avec cette quatrième vague qui frappe durement. 901 nouveaux cas de Covid-19 entre vendredi 20 et dimanche 22 août, avec 13 décès", a précisé la journaliste.

La rentrée scolaire déjà reportée en Polynésie

"Il a été décidé ce matin, lors du conseil de défense, de repousser également la rentrée scolaire au 13 septembre en Guadeloupe, en Martinique, à Saint-Martin et à Saint-Barthélémy ainsi que dans la partie de la Guyane en zone rouge”, a déclaré le porte-parole du Gouvernement Gabriel Attal, précisant que “la rentrée scolaire avait déjà été reportée en Polynésie française"

Dans ces territoires ultramarins, la crise sanitaire connaît un pic sans précédent. Le taux d’incidence est élevé, les décès se multiplient et les services d’urgence et de réanimation sont saturés. 

Le préfet de Martinique a annoncé mardi que le confinement en vigueur est prolongé pour au moins trois semaines. 

Retrouvez l'annonce de Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement