L'épidémie de Covid-19 s'intensifie en Guyane où la situation est jugée "préoccupante" avec l'apparition de "tensions" pour la prise en charge des malades, indique l'agence sanitaire Santé publique France (SpF).
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"La situation est préoccupante en Guyane où l'épidémie liée au SARS-CoV-2 est active et en progression", commente SpF dans son point hebdomadaire sur l'épidémie portant sur la situation jusqu'à la semaine écoulée.
Dans ce département français où les mesures de restriction ont été renforcées jeudi (fermetures de bars, confinements ciblés et couvre-feu), le nombre de cas rapporté au nombre d'habitants a explosé avec 308 cas pour 100.000 habitants contre 88 une semaine auparavant, note SpF.
"La circulation virale du SARS-CoV-2 continue de s'intensifier sur l'ensemble du territoire" guyanais où 16 foyers de contamination (clusters) ont été répertoriés. En conséquence, ce département est passé à la "phase 3" du dispositif anti-épidémique, classement qui vise à limiter la circulation du virus avec un "renforcement de mesures de restriction de circulation et l'augmentation des capacités de dépistage", selon l'agence.
Autre point noir, le département de Mayotte, dans l'océan Indien où les indicateurs de l'épidémie restent à des niveaux élevés mais où la situation s'améliore. Le nombre de cas par habitant dans l'archipel diminue (40 pour 100.000 habitants) ainsi que le pourcentage des test PCR positifs (15,5%) mais "une grande vigilance doit être maintenue."
Ailleurs en France, souligne SpF, tous les indicateurs de circulation du SARS-CoV-2 demeurent à des niveaux bas et il n'y a "pas de signaux en faveur d'une reprise de l'épidémie". Le taux de reproduction R, à savoir le nombre moyen de personnes infectées par un seul malade, reste inférieur à 1 en France métropolitaine, ce qui signifie que l'épidémie continue de régresser.
Ce taux est estimé à 0,92 pour la semaine écoulée, sans évolution par rapport à la semaine précédente. La Normandie est la seule région métropolitaine à avoir un R significativement supérieur à 1 avec 1,72, ce qui peut s'expliquer par "la survenue de plusieurs clusters dans cette région", relève encore l'agence sanitaire.
Dans ce département français où les mesures de restriction ont été renforcées jeudi (fermetures de bars, confinements ciblés et couvre-feu), le nombre de cas rapporté au nombre d'habitants a explosé avec 308 cas pour 100.000 habitants contre 88 une semaine auparavant, note SpF.
Tests positifs
Il en va de même pour le pourcentage des tests de détection positifs (27% contre 22% une semaine plus tôt) et pour les taux d'hospitalisation, notamment en réanimation, ce qui créé des "tensions sur l'offre de soin", écrit SpF."La circulation virale du SARS-CoV-2 continue de s'intensifier sur l'ensemble du territoire" guyanais où 16 foyers de contamination (clusters) ont été répertoriés. En conséquence, ce département est passé à la "phase 3" du dispositif anti-épidémique, classement qui vise à limiter la circulation du virus avec un "renforcement de mesures de restriction de circulation et l'augmentation des capacités de dépistage", selon l'agence.
Vigilance à Mayotte
Autre point noir, le département de Mayotte, dans l'océan Indien où les indicateurs de l'épidémie restent à des niveaux élevés mais où la situation s'améliore. Le nombre de cas par habitant dans l'archipel diminue (40 pour 100.000 habitants) ainsi que le pourcentage des test PCR positifs (15,5%) mais "une grande vigilance doit être maintenue."Ailleurs en France, souligne SpF, tous les indicateurs de circulation du SARS-CoV-2 demeurent à des niveaux bas et il n'y a "pas de signaux en faveur d'une reprise de l'épidémie". Le taux de reproduction R, à savoir le nombre moyen de personnes infectées par un seul malade, reste inférieur à 1 en France métropolitaine, ce qui signifie que l'épidémie continue de régresser.
Ce taux est estimé à 0,92 pour la semaine écoulée, sans évolution par rapport à la semaine précédente. La Normandie est la seule région métropolitaine à avoir un R significativement supérieur à 1 avec 1,72, ce qui peut s'expliquer par "la survenue de plusieurs clusters dans cette région", relève encore l'agence sanitaire.