Un jeune homme de 20 ans originaire de Mayotte est sorti de prison vendredi dernier, mais il reste placé sous contrôle judiciaire. Il était soupçonné d'être impliqué dans trois meurtres et un viol en réunion commis à Montluçon en mars. Un autre Mahorais est, lui, toujours incarcéré.
Il a été libéré après presque trois mois de détention provisoire. Soupçonné d’être l’un des membres du groupe à l’origine d’une série de trois meurtres et d’un viol qui a secoué la ville de Montluçon début mars, le jeune Mahorais avait été interpellé à Clermont-Ferrand mi-mars, mis en examen et placé en détention provisoire.
Quatre personnes sont alors mises en examen. Parmi elles, un mineur de 17 ans - suspecté d’être l'un des meneurs du groupe - ainsi que Zaki A.T., un jeune homme de 19 ans originaire de Mayotte. Selon Le Parisien, ce dernier reconnaît son implication, à divers degrés, dans l’ensemble des faits.
"Tous les éléments démontrent qu’il n’y était pas", explique-t-elle au Quotidien La Montagne. " Il n’est pas connu des forces de police. Il travaillait au moment de son interpellation." Arrivé dans l'hexagone en 2013, il vivait chez son frère à Clermont-Ferrand, où il travaillait comme serveur au moment de son interpellation.
Il a fêté ses "20 ans en détention", poursuit l'avocate qui entend demander à ce que son client soit placé sous le statut de témoin assisté, dès qu'il aura de nouveau été entendu par le juge. Pour le moment, aucun rendez-vous n'a été fixé.
Selon le Parquet de Cusset, cité par La Montagne, l’affaire des crimes "se recentre sur la responsabilité exclusive – avec réserves car l’instruction est loin d’être terminée – de Zaki A. T. et du mineur, dans l’ensemble des faits d’homicides aggravés et de viol en réunion".
Une série de crimes macabres
Dans la nuit du 2 au 3 mars dernier, un couple de retraité était tué et sauvagement mutilé. Quelques jours plus tard, le 12 mars, une femme était victime d’un viol en réunion. Le lendemain, une retraitée de 74 ans retrouvée morte à son domicile, le crâne fracassé.Quatre personnes sont alors mises en examen. Parmi elles, un mineur de 17 ans - suspecté d’être l'un des meneurs du groupe - ainsi que Zaki A.T., un jeune homme de 19 ans originaire de Mayotte. Selon Le Parisien, ce dernier reconnaît son implication, à divers degrés, dans l’ensemble des faits.
"Il n’était pas avec eux cette nuit-là"
Devant les policiers, Zaki A.T. met en cause un autre jeune, lui aussi originaire de Mayotte, finalement libéré ce vendredi après trois mois de détention. "Depuis le début, il nie être impliqué", déclare son avocate, Me Fabienne Causse."Tous les éléments démontrent qu’il n’y était pas", explique-t-elle au Quotidien La Montagne. " Il n’est pas connu des forces de police. Il travaillait au moment de son interpellation." Arrivé dans l'hexagone en 2013, il vivait chez son frère à Clermont-Ferrand, où il travaillait comme serveur au moment de son interpellation.
"Il a eu 20 ans en détention"
"Il est soulagé d'être sorti, il n'avait jamais connu la détention auparavant, poursuit Me Causse. Ça a été particulièrement difficile, les autres détenus connaissaient les motifs de son incarcération, il n'est pas sorti de sa cellule pendant trois mois."Il a fêté ses "20 ans en détention", poursuit l'avocate qui entend demander à ce que son client soit placé sous le statut de témoin assisté, dès qu'il aura de nouveau été entendu par le juge. Pour le moment, aucun rendez-vous n'a été fixé.
Selon le Parquet de Cusset, cité par La Montagne, l’affaire des crimes "se recentre sur la responsabilité exclusive – avec réserves car l’instruction est loin d’être terminée – de Zaki A. T. et du mineur, dans l’ensemble des faits d’homicides aggravés et de viol en réunion".