C'est Jean-François Cordet, le haut-fonctionnaire à la tête de la mission interministérielle, qui l'a annoncé sur Guyane 1ère après avoir eu le Premier ministre au téléphone : un ministre va venir en Guyane, mais "pour conclure les travaux" une fois que les négociations auront eu lieu.
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Le gouvernement lâche du lest à quelques heures du début de la grève générale en Guyane, alors que dans l'hexagone, la pression politique et médiatique est devenue particulièrement forte. Jean-François Cordet, l'ex-préfet qui conduit la mission interministérielle l'a annoncé dans le journal télé de Guyane 1ère : un ministre viendra en Guyane, mais une fois que les négociations techniques entre les collectifs et le comité interministériel auront abouti.
L'identité du ministre n'est pas précisée par Jean-François Cordet.
Il y a quelques heures, Dans un communiqué conjoint des ministres de l'Intérieur et des Outre-mer, le gouvernement expliquait que les hauts fonctionnaires présents en Guyane depuis samedi avait un mandat pour mener les négociations. Mais plusieurs éléments ont sans doute contraint le Premier ministre à lâcher du lest et faire cette annonce. Il y a d'abord la demande intangible des différents collectifs qui mènent le mouvement guyanais que plusieurs ministres se déplacent. Il y a également la forte pression médiatique et politique qui est montée d'un cran dans l'hexagone ce dimanche.
Reste à savoir comment cette annonce sera accueillie par les différents protagonistes. Jusqu'à présent, les collectifs ont réclamé de pouvoir négocier avec plusieurs ministres. Le Collectif des 500 frères contre la délinquance a établi une liste de ministres dont il souhaite la venue, parmi lesquels le Premier ministre, les ministres de l'Education et des Finances notamment.
La venue de l'un d'entre eux à l'issue des négociations avec les hauts fonctionnaires sera-t-elle de nature à favoriser une sortie de crise ? Réponse dans les heures qui viennent.
"Le Premier ministre vient de prendre la décision d'envoyer un ministre de la République pour conclure les travaux".
Changement de stratégie
Il y a quelques heures, Dans un communiqué conjoint des ministres de l'Intérieur et des Outre-mer, le gouvernement expliquait que les hauts fonctionnaires présents en Guyane depuis samedi avait un mandat pour mener les négociations. Mais plusieurs éléments ont sans doute contraint le Premier ministre à lâcher du lest et faire cette annonce. Il y a d'abord la demande intangible des différents collectifs qui mènent le mouvement guyanais que plusieurs ministres se déplacent. Il y a également la forte pression médiatique et politique qui est montée d'un cran dans l'hexagone ce dimanche.
Comment sera accueillie cette annonce ?
Reste à savoir comment cette annonce sera accueillie par les différents protagonistes. Jusqu'à présent, les collectifs ont réclamé de pouvoir négocier avec plusieurs ministres. Le Collectif des 500 frères contre la délinquance a établi une liste de ministres dont il souhaite la venue, parmi lesquels le Premier ministre, les ministres de l'Education et des Finances notamment.La venue de l'un d'entre eux à l'issue des négociations avec les hauts fonctionnaires sera-t-elle de nature à favoriser une sortie de crise ? Réponse dans les heures qui viennent.