La saison des croisières est lancée. En 2017, 5,34 millions de croisiéristes ont fait escale en France. Plus de deux millions ont choisi l’Outre-mer. La Martinique et la Guadeloupe misent beaucoup sur ce secteur tout comme l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon.
Les bateaux de croisières font aujourd'hui partie de la vie de la plupart des habitants de l'Outre-mer. De Lifou en Nouvelle-Calédonie à Basse-terre en Guadeloupe en passant par Moorea en Polynésie ou Saint-Martin, des paquebots débarquent régulièrement leur flot de touristes.
En 2017, selon Atout France, ils étaient 619 988 à y faire escale et 232 866 a embarquer ou débarquer tandis que La Réunion a attiré 30 321 croisiéristes. Le petit archipel de Saint-Pierre et Miquelon a, pour sa part, accueilli 6 046 croisiéristes en 2017, toujours selon Atout France.
Ces cinq dernières années, la Martinique en particulier a mis le paquet pour faire venir les croisiéristes. Jean-Rémy Villageois, président du directoire du Grand Port se félicite des investissements de l'ordre de 1 million d'euro par an pour améliorer l' accueil toujours des croisiéristes européens et américains en quête de découverte et de soleil.
Selon une étude présentée lors de la conférence portuaire en février 2018, la rentabilité économique des investissements réalisés pour la croisière par le Grand Port s'élève à 40% et ils "ont induit, à eux seuls, 16 millions d'euros de valeur ajoutée pour l'économie" martiniquaise et "impliqué près de 250 emplois".
Les croisières se popularisent en France depuis les années 80. Les Martiniquais et les Guadeloupéens ont eux aussi contracté le virus. Dans une agence de Pointe-à-pitre, la moitié de la clientèle vient acheter des croisières. Cossette, employée de cette agence de tourisme déclare à Guadeloupe la 1ère : "Il y a beaucoup de demandes au départ de Ponte-à-Pitre. Ce sont surtout des personnes âgées et des familles".
A Wallis et Futuna, on accueille aussi des bateaux de croisières. Mais dans ce petit archipel français du Pacifique sud, on fait preuve de sagesse. Manuele Iloai, agent de transit déclare ainsi à Wallis et Futuna la 1ère : "Il ne faut pas qu’on aille au-delà de 400 à 500 passagers par bateau car il faut les réceptionner. Après, on va être vite fatiguée. Moi je reste très très prudent. Une centaine de personnes pas plus…"
A bord d'un paquebot, la vue est paradisiaque. Mais pour les poumons, la croisière fait beaucoup moins rêver. Selon la fédération France Nature Environnement, un bateau de croisière moyen émet par jour l’équivalent d’un million de voitures en particules fines. Des particules que respirent les personnels navigants, les croisiéristes, mais aussi les habitants des rivages côtiers Outre-mer.
Fin novembre 2918, la justice a frappé en matière de pollution de l'air à Marseille. L'américain Carnival, leader mondial des croisières et l'un de ses capitaines a fait l'objet d'une condamnation à une amende de 100 000 euros sans précédent pour avoir enfreint les normes environnementales.
Nouvelle-Calédonie en tête
Outre-mer, le Pacifique reste la destination la plus prisée. En 2017, 1,51 millions de vacanciers ont fait escale en Nouvelle-Calédonie ou en Polynésie. Mais la Martinique et la Guadeloupe attirent chaque année de plus en plus de visiteurs.En 2017, selon Atout France, ils étaient 619 988 à y faire escale et 232 866 a embarquer ou débarquer tandis que La Réunion a attiré 30 321 croisiéristes. Le petit archipel de Saint-Pierre et Miquelon a, pour sa part, accueilli 6 046 croisiéristes en 2017, toujours selon Atout France.
Investissements en Martinique
Ces cinq dernières années, la Martinique en particulier a mis le paquet pour faire venir les croisiéristes. Jean-Rémy Villageois, président du directoire du Grand Port se félicite des investissements de l'ordre de 1 million d'euro par an pour améliorer l' accueil toujours des croisiéristes européens et américains en quête de découverte et de soleil. Selon une étude présentée lors de la conférence portuaire en février 2018, la rentabilité économique des investissements réalisés pour la croisière par le Grand Port s'élève à 40% et ils "ont induit, à eux seuls, 16 millions d'euros de valeur ajoutée pour l'économie" martiniquaise et "impliqué près de 250 emplois".
Le virus des croisières
Les croisières se popularisent en France depuis les années 80. Les Martiniquais et les Guadeloupéens ont eux aussi contracté le virus. Dans une agence de Pointe-à-pitre, la moitié de la clientèle vient acheter des croisières. Cossette, employée de cette agence de tourisme déclare à Guadeloupe la 1ère : "Il y a beaucoup de demandes au départ de Ponte-à-Pitre. Ce sont surtout des personnes âgées et des familles".De Saint-Pierre et Miquelon à Wallis
Les navires de croisières vont désormais partout Outre-mer. A Saint-Pierre et Miquelon, petit archipel français situé au large du Canada, 16 bateaux ont fait escale en 2017. Des travaux vont commencer en 2019 pour la construction d’un quai et d’un terminal afin de mieux recevoir les touristes.A Wallis et Futuna, on accueille aussi des bateaux de croisières. Mais dans ce petit archipel français du Pacifique sud, on fait preuve de sagesse. Manuele Iloai, agent de transit déclare ainsi à Wallis et Futuna la 1ère : "Il ne faut pas qu’on aille au-delà de 400 à 500 passagers par bateau car il faut les réceptionner. Après, on va être vite fatiguée. Moi je reste très très prudent. Une centaine de personnes pas plus…"
Les îles Chesterfield, nouvelle escale
Certains croisiéristes de luxe recherchent l’exclusivité. C’est le cas en Nouvelle-Calédonie. Les îles Chesterfield, situées à deux jours de mer de Nouméa, jusqu’à présent préservées de toute présence humaine vont voir débarquer en 2019, 200 touristes. Une décision qui désespère les écologistes.Le piétinement de 200 passagers qui débarquent aura forcement un impact. De la même façon s’ils sont dotés de paires de palmes, on imagine les dégâts qu’ils peuvent faire sur des récifs encore éminemment intacts".
-Martine Cornaille, président d'EPLP (Ensemble pour la planète)
Croisière et pollution
A bord d'un paquebot, la vue est paradisiaque. Mais pour les poumons, la croisière fait beaucoup moins rêver. Selon la fédération France Nature Environnement, un bateau de croisière moyen émet par jour l’équivalent d’un million de voitures en particules fines. Des particules que respirent les personnels navigants, les croisiéristes, mais aussi les habitants des rivages côtiers Outre-mer. Fin novembre 2918, la justice a frappé en matière de pollution de l'air à Marseille. L'américain Carnival, leader mondial des croisières et l'un de ses capitaines a fait l'objet d'une condamnation à une amende de 100 000 euros sans précédent pour avoir enfreint les normes environnementales.