Cyclisme : Grégory Baugé redémarre pour la France

Grégory Baugé
Pour la première fois depuis les JO de Rio, le Guadeloupéen Grégory Baugé retrouvera sa place de démarreur dans le trio de la vitesse par équipes, vendredi, lors de la première manche de la Coupe du monde sur piste, au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.
 
En balance avec François Pervis, le plus titré des pistards français en vitesse a finalement été préféré pour ce qui marque son grand retour à ce poste en équipe de France dans une grande compétition. "On s'est basé sur un test en début de semaine", a expliqué à l'AFP l'entraîneur national Hermann Terryn, jeudi, à la veille de la compétition. Pervis, qui était prévu initialement pour entamer le tournoi, a subi le contre-coup des gros efforts fournis.
               
"C'est une équipe inédite", a souligné Hermann Terryn à propos du trio qui défendra les couleurs françaises au Vélodrome national. Si Sébastien Vigier et Michael d'Almeida, dans les rôles respectifs de relayeur et de finisseur, sont des habitués, le trio n'a encore jamais opéré ensemble. "Il faut s'habituer aux relais, aux choix des braquets, etc", a relevé l'entraîneur national, surtout pour la transmission entre Baugé et Vigier.
 

Quatre titres mondiaux individuels 

Baugé, 33 ans, compte quatre titres mondiaux de vitesse individuelle (entre 2009 et 2015) et cinq par équipes (entre 2006 et 2015). A Rio, il avait décroché la médaille de bronze en vitesse par équipes, avec Pervis et d'Almeida. "J'ai toujours les JO de Tokyo en tête", avoue le Français. "On sait que la vitesse par équipes est l'épreuve moins aléatoire que le sprint et le keirin. On a des chances d'aller décrocher une belle médaille".
               
"Je me dis que je peux refaire ce que j'ai fait sauf qu'il faudrait faire encore mieux", ajoute Baugé, dont le meilleur chrono est de 17 sec 2/10 en 2012 sur le premier tour (17 sec 3/10 à Rio). "On a établi un plan pour moi. Je sais qu'il y en a d'autres qui veulent démarrer. Tant mieux, il y a de la concurrence. Mais il faut améliorer les temps. On a un nouveau préparateur physique, il nous en fait baver. On travaille dans le bon sens".