A l'Ifremer à Brest, ils ne sont que quatre scientifiques à étudier les hydrates de gaz qui tapissent certains fonds marins. Parmi eux, le Guadeloupéen Livio Ruffine. Ces hydrates renferment du méthane ou des hydrocarbures. On les trouve entre 500 et 3 000 mètres sous l'eau à environ 4° Celsius.
Les hydrates de gaz ne sont pas encore très connus du grand public. Et pourtant, ces boules de gaz que l'on trouve dans les profondeurs de l'océan ont des particularités chimiques étonnantes. Exemple : si l'on prend un échantillon d'hydrate et que l'on allume un briquet, il s'enflamme. A l'Ifremer à Brest, quatre chercheurs étudient ces hydrates. Parmi eux Livio Ruffine, 37 ans.
Regardez ce reportage de France Ô, tourné à l'Ifremer à Brest :
Campagnes en mer
Chef de la boratoire à l'Ifremer, Livio Ruffine part de temps à autre en campagne en mer. Le navire de l'Ifremer est équipé d'un robot pour l'exploration des grands fonds marins, le Victor 6 000. Ce robot possède un bras capable de collecter des hydrates de gaz et de filmer les fonds marins où se trouvent ces boules de gaz. En général, de longs vers de mer et des moules géantes signalent la présence d'hydrates. Livio Ruffine a ainsi pu visionner ces boules de gaz au large de la Guinée et de la Turquie des fonds abritant des hydrates.
Domaine des hydrocarbures
Ce natif de Vieux-Habitants se passionne pour ces boules de gaz. Il a commencé sa carrière en Grande-Bretagne. A cette époque, il étudiait déjà les hydrates de gaz dans le domaine spécifique des plateformes pétrolières. Ces boules de gaz ont la capacité de provoquer l'arrêt de la production, car elles peuvent bloquer la circulation dans les pipelines.Hydrates et Tsunamis
Le Guadeloupéen est ensuite entré à l'Ifremer en 2008. Son domaine de recherche reste toujours les hydrates de gaz. Mais cette fois, lui et ses canarades chercheurs étudient l'influence de ces boules de gaz sur les fonds marins. Leur destabilisation pourrait provoquer des tsunamis. Il y a très longtemps, 8 000 ans avant JC, un tel événement se serait produit au large de la Norvége.Regardez ce reportage de France Ô, tourné à l'Ifremer à Brest :
Campagnes en mer
Chef de la boratoire à l'Ifremer, Livio Ruffine part de temps à autre en campagne en mer. Le navire de l'Ifremer est équipé d'un robot pour l'exploration des grands fonds marins, le Victor 6 000. Ce robot possède un bras capable de collecter des hydrates de gaz et de filmer les fonds marins où se trouvent ces boules de gaz. En général, de longs vers de mer et des moules géantes signalent la présence d'hydrates. Livio Ruffine a ainsi pu visionner ces boules de gaz au large de la Guinée et de la Turquie des fonds abritant des hydrates.