Créateur du carnaval antillais à Paris, auteur et metteur en scène, Maurice Jallier est mort à 90 ans. Il était un acteur important dans la promotion de la culture créole.
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La ministre des Outre-Mer Annick Girardin a rendu hommage lundi à l'auteur-compositeur martiniquais Maurice Jallier, décédé vendredi à l'âge de 90 ans à son domicile de Fort-de-France, saluant l'importance du rôle de cet artiste dans la promotion de la culture créole.
Maurice Jallier, né le 12 janvier 1929 au Bénin, a composé plusieurs centaines de chansons, autant de petites peintures sociales. Parmi celles-ci, "Lazazou, Céfilon, Mirogréa resteront parmi les chefs d'oeuvre de la musique antillaise", a twitté la SACEM, dont il était le plus ancien sociétaire martiniquais.
Artiste prolixe, guitariste et pianiste, celui qui avait exercé également comme kinésithérapeute jusqu'au milieu des années soixante, a vécu l'apogée de sa carrière d'artiste dans les années 1950 à 1970. Outre le domaine de la composition, il a également exercé ses talents dans celui de la comédie en écrivant des sketches et des pièces de théâtre, et a signé plusieurs ouvrages sur la musique aux Antilles.
Devenu aveugle, il avait milité également en faveur de la reconnaissance des non-voyants. "Maurice Jallier n'aura de cesse tout au long de sa carrière de promouvoir le patrimoine culturel antillais à l'international, avec notamment la création du groupe Créolita et du célèbre Carnaval antillais de Paris, grâce auquel la richesse culturelle des Antilles continue encore à ce jour de rayonner sur la plus belle avenue de la capitale", écrit la ministre dans son communiqué.
C’est avec une grande émotion que j’ai appris le décès du grand artiste #martiniquais Maurice Jallier. Je présente mes plus sincères condoléances à sa famille, ainsi qu’à ses proches. pic.twitter.com/1o0lgHULBK
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) August 12, 2019
Maurice Jallier, né le 12 janvier 1929 au Bénin, a composé plusieurs centaines de chansons, autant de petites peintures sociales. Parmi celles-ci, "Lazazou, Céfilon, Mirogréa resteront parmi les chefs d'oeuvre de la musique antillaise", a twitté la SACEM, dont il était le plus ancien sociétaire martiniquais.
Hommage à Maurice Jallier auteur compositeur de près d'une centaine d’œuvres déposées à la Sacem depuis son adhésion en 1952 Ses nombreuses compositions, parmi lesquelles « A lazazou », « Céfilon », « Miprogréa » resteront parmi les chefs d’œuvre de la musique antillaise. https://t.co/LFRWImkSMO
— Sacem (@sacem) August 12, 2019
Artiste prolixe, guitariste et pianiste, celui qui avait exercé également comme kinésithérapeute jusqu'au milieu des années soixante, a vécu l'apogée de sa carrière d'artiste dans les années 1950 à 1970. Outre le domaine de la composition, il a également exercé ses talents dans celui de la comédie en écrivant des sketches et des pièces de théâtre, et a signé plusieurs ouvrages sur la musique aux Antilles.
Devenu aveugle, il avait milité également en faveur de la reconnaissance des non-voyants. "Maurice Jallier n'aura de cesse tout au long de sa carrière de promouvoir le patrimoine culturel antillais à l'international, avec notamment la création du groupe Créolita et du célèbre Carnaval antillais de Paris, grâce auquel la richesse culturelle des Antilles continue encore à ce jour de rayonner sur la plus belle avenue de la capitale", écrit la ministre dans son communiqué.