Le jugement au procès de trafiquants présumés soupçonnés d'avoir importé de la cocaïne depuis les Antilles jusqu'en métropole grâce à des "torpilles" fixées à la coque de navires sera rendu le 27 octobre, a annoncé lundi le tribunal correctionnel de Nanterre.
Dix-neuf prévenus dont seuls 13 comparaissent, principalement originaires de la ville de Puteaux (Hauts-de-Seine), sont soupçonnés d'avoir participé à un important réseau d'importation de résine de cannabis et de cocaïne.
Le parquet a requis des peines allant de un à douze ans de prison ferme et 150.000 euros d'amende contre les prévenus. Six membres présumés du réseau sont toujours en fuite.
Pour ce faire, deux plongeurs polonais avaient été recrutés au prix fort pour installer puis détacher les "torpilles" dès l'arrivée des cargos dans les ports français. L'équipe disposait de "moyens logistiques, financiers et humains importants", a rappelé l'un des deux procureurs lors du réquisitoire.
Elle usait volontiers de faux passeports, téléphones cryptés, véhicules immatriculés par des prête-noms et disposait de nombreux box et appartements loués à Paris.
Deux membres présumés du réseau ont même été jusqu'à prendre des leçons de pilotage d'hélicoptère, pour une raison que le procès n'a pas permis d'éclaircir.
Le parquet a requis des peines allant de un à douze ans de prison ferme et 150.000 euros d'amende contre les prévenus. Six membres présumés du réseau sont toujours en fuite.
Des centaines de kilos de cocaïne grâce à des torpilles
Particulièrement bien organisée, l'équipe est accusée d'avoir fait parvenir en France plusieurs tonnes de haschich en provenance du Maroc, mais surtout des centaines de kilos de cocaïne grâce à des "torpilles" arrimées à la coque de porte-containers effectuant la traversée entre les Antilles et la métropole.Pour ce faire, deux plongeurs polonais avaient été recrutés au prix fort pour installer puis détacher les "torpilles" dès l'arrivée des cargos dans les ports français. L'équipe disposait de "moyens logistiques, financiers et humains importants", a rappelé l'un des deux procureurs lors du réquisitoire.
Elle usait volontiers de faux passeports, téléphones cryptés, véhicules immatriculés par des prête-noms et disposait de nombreux box et appartements loués à Paris.
Deux membres présumés du réseau ont même été jusqu'à prendre des leçons de pilotage d'hélicoptère, pour une raison que le procès n'a pas permis d'éclaircir.