La dépouille de Johnny Hallyday a quitté ce dimanche vers 10H00 la métropole, au lendemain de l'émouvant "hommage populaire" qui lui a été rendu à Paris, pour rejoindre l'île de Saint-Barthélemy où le chanteur sera inhumé lundi.
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Le Boeing 757 transportant le cercueil et 62 passagers dont sa femme Laeticia et leurs filles Joy et Jade, David Hallyday, Laura Smet, l'acteur Jean Reno, Patrick Bruel, son manageur Sébastien Farran et son guitariste Yarol Poupaud, a décollé peu après 10H00 de l'aéroport du Bourget.
Jean-Claude Camus, l'ancien producteur de Johnny, fait également parti du voyage comme il l'a indiqué sur son comte facebook:
Une dizaine de fans avaient fait le déplacement jusqu'à l'aéroport du Bourget. "Je voulais l'accompagner jusqu'au bout parce qu'il s'est toujours donné à fond", a confié Fred Bouton, 54 ans, venu de Melun et bien décidé à se "renseigner sur le prix des billets" pour Saint-Barth' afin de se recueillir sur sa tombe.
Après la ferveur populaire de centaines de milliers de personnes samedi à Paris, c'est dans l'intimité que doit avoir lieu l'enterrement, dans le cimetière marin de Lorient où la rock-star possédait une villa. Une volonté dont beaucoup d'habitants craignent qu'elle soit troublée par l'arrivée en masse de journalistes, de photographes et de curieux.
La circulation et le stationnement seront interdits dans la zone du cimetière, de 15 heures à 18 heures. De même que le survol de l'île par des drones ou aéronefs, ainsi que la navigation dans la baie de Lorient, dès aujourd'hui, sauf activités de pêche.
Nombre d'habitants avaient eu l'occasion de croiser Johnny et Laeticia qui avaient fait construire une villa sur les hauteurs de Marigot en 2008. Le chanteur y était encore l'été dernier. "Je l'ai croisé à Saint-Barth", racontait samedi Linda Isaac, originaire de l'île mais qui assistait à l'hommage populaire à Paris. "Je suis contente de me dire que je pourrais aller voir sa tombe quand j'irai voir ma famille".
Jean-Claude Camus, l'ancien producteur de Johnny, fait également parti du voyage comme il l'a indiqué sur son comte facebook:
Une dizaine de fans avaient fait le déplacement jusqu'à l'aéroport du Bourget. "Je voulais l'accompagner jusqu'au bout parce qu'il s'est toujours donné à fond", a confié Fred Bouton, 54 ans, venu de Melun et bien décidé à se "renseigner sur le prix des billets" pour Saint-Barth' afin de se recueillir sur sa tombe.
Un enterrement dans la plus stricte intimité familiale
Après la ferveur populaire de centaines de milliers de personnes samedi à Paris, c'est dans l'intimité que doit avoir lieu l'enterrement, dans le cimetière marin de Lorient où la rock-star possédait une villa. Une volonté dont beaucoup d'habitants craignent qu'elle soit troublée par l'arrivée en masse de journalistes, de photographes et de curieux.
La circulation et le stationnement seront interdits dans la zone du cimetière, de 15 heures à 18 heures. De même que le survol de l'île par des drones ou aéronefs, ainsi que la navigation dans la baie de Lorient, dès aujourd'hui, sauf activités de pêche.
Une veillée publique ce dimanche au funérarium
Les Saint-Barths pourront eux aussi rendre un dernier hommage à celui qu'ils appelaient affectueusement "l'enfant du pays". Une veillée publique aura lieu ce dimanche 10 décembre, au funérarium de Saint-Jean, en fin de journée, conformément à la tradition locale, a indiqu dans un communiqué le président de la collectivité de Saint-BarthélémyDes fans un peu déçus
L'annonce de cette inhumation, à plusieurs milliers de kilomètres de la métropole, a surpris et parfois déçu ses fans. "On comprend qu'il veuille être enterré là-bas (...) mais pour nous, son public, c'est dommage !", regrettait il y a quelques jours Sandrine Barras, fan de toujours. Plus sévère, sur Facebook, le chanteur Michel Polnareff avait jugé "étrange que l'on soustraie l'enveloppe de Johnny à son public". "Ca fait mal au bide...", commentait de son côté un fan sur le forum JohnnyHallydayLeWeb.Nombre d'habitants avaient eu l'occasion de croiser Johnny et Laeticia qui avaient fait construire une villa sur les hauteurs de Marigot en 2008. Le chanteur y était encore l'été dernier. "Je l'ai croisé à Saint-Barth", racontait samedi Linda Isaac, originaire de l'île mais qui assistait à l'hommage populaire à Paris. "Je suis contente de me dire que je pourrais aller voir sa tombe quand j'irai voir ma famille".