Lors des questions à l’Assemblée nationale ce mardi, la députée de Polynésie Nicole Sanquer a souhaité sensibiliser le gouvernement sur la situation de l’école sur le Territoire, en amont des arbitrages pour la prochaine rentrée scolaire.
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« Vous achevez aujourd’hui un cycle de rencontres avec les recteurs d’académies dans le cadre du dialogue de gestion annuel. Je souhaite vous sensibiliser sur la situation de l’école en Polynésie française en amont des arbitrages pour la prochaine rentrée scolaire », a déclaré Nicole Sanquer (groupe Les Constructifs - républicains, UDI et indépendants). « L’éducation constitue une priorité du gouvernement de la Polynésie française. Le caractère archipélagique de notre territoire rend nécessaire la présence de l’école sur nos 118 îles. Cette présence a un coût, celui de classes à niveaux multiples accueillant parfois moins de dix enfants, celui de collèges de moins de 150 élèves avec des effets de seuil d’effectifs très défavorables en termes de moyens humains. Tel est le coût de la présence de l’école de la République dans le Pacifique », a-t-elle ajouté.
Dans sa réponse, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a précisé notamment que « la concertation entre les services de mon ministère et ceux du gouvernement polynésien vient de s’achever. Je tiens donc à vous rassurer. Tout d’abord, la dotation globale de fonctionnement attribuée à l’enseignement du second degré sera préservée, à hauteur de 11,8 millions d’euros. Elle est destinée en premier lieu au financement des fonds sociaux, des emplois d’assistants d’éducation et des bourses, dont bénéficient 55 % des élèves polynésiens. »
Regardez la question de Nicole Sanquer et la réponse du ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer
"Critères d'arbitrage"
« Pouvez-vous donc nous rassurer, monsieur le ministre » a conclu Nicole Sanquer, « en nous indiquant que vos critères d’arbitrage dépasseront la logique de ratio des mathématiques financières et que – dans la continuité des Assises des Outre-mer – vous tiendrez compte des spécificités locales de l’école en Outre-mer et des efforts réalisés par chaque collectivité territoriale ? »Dans sa réponse, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a précisé notamment que « la concertation entre les services de mon ministère et ceux du gouvernement polynésien vient de s’achever. Je tiens donc à vous rassurer. Tout d’abord, la dotation globale de fonctionnement attribuée à l’enseignement du second degré sera préservée, à hauteur de 11,8 millions d’euros. Elle est destinée en premier lieu au financement des fonds sociaux, des emplois d’assistants d’éducation et des bourses, dont bénéficient 55 % des élèves polynésiens. »
Regardez la question de Nicole Sanquer et la réponse du ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer