Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, a dévoilé lundi 23 novembre la liste des 22 sites pilotes qui expérimenteront dès le mois de janvier le service d’accès aux soins (SAS). Pour les Outre-mer, ce sont La Réunion et la Martinique qui ont été sélectionnées.
Lundi 23 novembre, Olivier Véran a révélé le nom des 22 sites retenus pour tester pendant un an ce “nouveau service d’orientation et de guidage dans le système de santé”. Parmi les territoires sélectionnés : La Réunion et la Martinique.
Son objectif : désengorger les services d’urgence, améliorer l’accès des patients aux soins non programmés et ainsi mieux les rediriger vers les personnels de santé en fonction de leurs besoins.
Attendue l’été dernier, la mise en place du SAS a pris du retard en raison de la crise sanitaire. La phase de test débutera dès janvier 2021, pendant un an et permettra de définir “les modalités de la généralisation du SAS sur l’ensemble du territoire”.
Désengorger les urgences
La mise en place du service d’accès au soins (SAS) avait été annoncée en septembre 2019 par l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, dans le cadre du pacte pour la refondation des urgences et dans un contexte de conflit social et de grèves des urgences hospitalières.Son objectif : désengorger les services d’urgence, améliorer l’accès des patients aux soins non programmés et ainsi mieux les rediriger vers les personnels de santé en fonction de leurs besoins.
Télémédecine
Le SAS permettra de rentrer en contact avec un professionnel de la santé, à distance et sans rendez-vous, dans des cas d'urgences ou de médecin traitant indisponible. “Celui-ci pourra lui fournir un conseil ou une orientation selon son état vers une consultation non programmée en ville ou à l’hôpital, vers un service d’urgence ou déclencher une intervention d’un service mobile d’urgence et de réanimation ou de toute autre équipe préhospitalière”, précise le ministère des Solidarités et de la Santé.Le SAS est fondé sur un partenariat étroit et équilibré entre les médecins de ville et les professionnels de l’urgence hospitalière des SAMU, en lien avec les services de secours. Il repose sur une régulation commune des appels pour prendre en charge les urgences et les demandes de soins non programmés. Pour cela, il associe la régulation médicale du SAMU et une régulation territoriale libérale adossées à une plateforme digitale.
Attendue l’été dernier, la mise en place du SAS a pris du retard en raison de la crise sanitaire. La phase de test débutera dès janvier 2021, pendant un an et permettra de définir “les modalités de la généralisation du SAS sur l’ensemble du territoire”.