Henriette Cormier est née à Saint-Pierre et Miquelon en 1920. Elle partage sa jeunesse avec ses deux sœurs, Madeleine et Blanche, avant que la guerre ne vienne bousculer son destin.
Saint-Pierre et Miquelon, le premier territoire libéré
Le 24 décembre 1941, les FFL, Forces françaises libres, débarquent à Saint-Pierre et Miquelon. L'archipel est libéré du joug du gouvernement de Vichy. Henriette Cormier rejoint les Forces navales françaises libres dès janvier 1942. Elle a 22 ans. Ses deux sœurs suivent son exemple peu après. Henriette part pour Londres, Madeleine pour Washington tandis que Blanche reste sur l'archipel. Près d'une cinquantaine de Saint-Pierraises rejoignent la résistance lors de la guerre de 1939-1945.
Henriette travaille aux "Chiffres", elle envoie et traduit des messages codés. Elle est blessée par des éclats d'obus lors d'un bombardement. À Londres, la Saint-Pierraise rencontre Paul, son futur mari, qui a rejoint les Forces aériennes françaises libres. Le couple poursuit son engagement après la guerre. Leurs deux fils, Daniel et Michel, naissent à Saïgon.
L'engagement, une histoire de famille
Sa petite-fille Caroline raconte la vie de sa grand-mère Henriette. L'histoire familiale rejoint la grande, celle de la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale. Caroline est aussi engagée dans la Marine nationale.
Un film écrit et réalisé par Martin Courcier
Production Bonne Compagnie
Durée 13 min - Année 2021
Bonus La petite histoire d'Henriette Cormier :