Sa notification lui a été remise par des agents de l'Agence française antidopage (AFLD) "il y a quelques jours", alors qu'il a participé samedi au meeting de Paris où il a terminé 5e du 200m, a précisé cette source, confirmant une information du Parisien.
Il ne pourra donc pas participer aux championnats de France prévus ce week-end à Caen.
Le sprinteur aurait fourni à l'AFLD un faux document pour justifier un "no-show" lors d'un contrôle en 2021, une violation des règles antidopage passible de quatre ans de suspension.
Golitin avait déjà récemment fait parler de lui. Auditionné en décembre dernier par la commission des sanctions de la Fédération française d'athlétisme (FFA), le Guyanais a écopé de 6 mois d'interdiction de participer à des compétitions organisées par la FFA, qui lui reprochait des problèmes de comportement.
L'athlète était notamment accusé d'avoir participé à la mauvaise ambiance du groupe pendant Tokyo, où la France a été éliminée dès les demi-finales du 4x100 m.
Les athlètes présents dans le groupe cible de la Fédération internationale ou de leur agence antidopage nationale doivent communiquer leur adresse et leurs lieux d'entraînements et de compétition à leur autorité antidopage. Ils doivent aussi préciser via un logiciel spécifique un lieu et un créneau de 60 minutes pour chaque jour où ils seront disponibles pour un contrôle.
Si un contrôleur ne les trouve pas sur ce créneau, c'est le "no show". Une localisation oubliée ou trop imprécise est également sanctionnable.