Emmanuel Macron a atterri jeudi à l'aéroport Félix Eboué de Cayenne pour une visite de 48 heures en Guyane. Après avoir salué les élus venus l'accueillir, le président de la République a embarqué à bord d'un hélicoptère pour se rendre à Maripasoula dans l'ouest du département.
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Six mois après après le mouvement social qui a paralysé la Guyane, Emmanuel Macron a entamé, ce jeudi, une visite officielle dans le département d'Amérique du Sud. Le président de la République a atterri vers 17h (heure de Paris) à l'aéroport Félix Eboué de Cayenne.
Aussitôt arrivé, le chef de l'état s'est envolé vers Maripasoula à bord d'un hélicoptère de l'armée. Cette commune, qui n'est accessible que par avion ou en pirogue, concentre les problèmes : orpaillage illégal, immigration clandestine, enclavement. Sur place, il rencontrera les militaires de la gendarmerie et des forces armées guyanaises (FAG), les élus et les chefs coutumiers.
Pour calmer les esprits, l'Elysée a annoncé qu'Emmanuel Macron rencontrerait les maires de Guyane avant le dîner républicain prévu ce jeudi soir, "pour une réunion de travail afin d'échanger avec eux sur l'ensemble des problématiques prioritaires pour la Guyane".
Emmenés par leur président Mickaël Mancée, ses membres sont également allés à la rencontre des habitants de la ville. Avec un objectif : "Cayenne, ville morte" pendant la présence du président Emmanuel Macron.
À 21h (heure de Paris), une marche de protestation se déroulera, à l'appel du collectif Pou Laguiyann Dékolé, pour demander au chef de l'Etat de respecter l'accord de Guyane signé après le mouvement social qui a paralysé le territoire au printemps. Ils demandent également un rendez-vous au chef de l'Etat durant son séjour en Guyane.
Arrivée en #guyane @EmmanuelMacron reçoit un accueil républicain et les honneurs militaires #MacronEnGuyane pic.twitter.com/Nr2E8wT4PI
— Guyane 1ère (@guyane1ere) 26 octobre 2017
Aussitôt arrivé, le chef de l'état s'est envolé vers Maripasoula à bord d'un hélicoptère de l'armée. Cette commune, qui n'est accessible que par avion ou en pirogue, concentre les problèmes : orpaillage illégal, immigration clandestine, enclavement. Sur place, il rencontrera les militaires de la gendarmerie et des forces armées guyanaises (FAG), les élus et les chefs coutumiers.
Le mécontentement des maires
Alors qu'aucune rencontre n'était prévu avec le chef de l'état, les maires ont refusé de participer à la visite présidentielle..@EmmanuelMacron part à Maripasoula sans le député @GabrielServille qui "reste auprès de la population #Guyane pr qu'elle se fasse entendre" pic.twitter.com/quyxzoxo9v
— Guyane 1ère (@guyane1ere) 26 octobre 2017
Pour calmer les esprits, l'Elysée a annoncé qu'Emmanuel Macron rencontrerait les maires de Guyane avant le dîner républicain prévu ce jeudi soir, "pour une réunion de travail afin d'échanger avec eux sur l'ensemble des problématiques prioritaires pour la Guyane".
Une marche de protestation à Cayenne
Un peu avant l'arrivée du chef de l'état, les "grands frères" ont manifesté dans les rues de Cayenne. Né de la division des "500 frères" après le mouvement social du printemps dernier, le collectif a fait fermer les bureaux de l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration.Emmenés par leur président Mickaël Mancée, ses membres sont également allés à la rencontre des habitants de la ville. Avec un objectif : "Cayenne, ville morte" pendant la présence du président Emmanuel Macron.
À 21h (heure de Paris), une marche de protestation se déroulera, à l'appel du collectif Pou Laguiyann Dékolé, pour demander au chef de l'Etat de respecter l'accord de Guyane signé après le mouvement social qui a paralysé le territoire au printemps. Ils demandent également un rendez-vous au chef de l'Etat durant son séjour en Guyane.