Avant son arrivée, vendredi 16 décembre, aux Antilles puis en Guyane, Emmanuel Macron revient sur ses priorités pour les Outre-mer. Le candidat à la présidentielle veut "une meilleure prise en compte des réalités ultramarines".
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Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle qui entame vendredi en Guadeloupe un déplacement devant le mener également en Martinique et en Guyane, souhaite que les politiques publiques et l'Europe prennent mieux "en compte les réalités ultramarines", dans un entretien au quotidien France-Antilles.
"Il y a des choses sur lesquelles on peut aller très vite car elles dépendent des pouvoirs publics, comme le BTP et la construction de logements, ou la réduction des délais de paiement qui font du mal à nos petites entreprises", explique-il.
L'ancien ministre veut également "qu'on développe plus fortement le tourisme. Il faut accroître les investissements dans ce secteur, notamment grâce à l'aide de la Caisse des Dépôts".
Sur la question européenne, il souligne que "cela ne fait pas sens d'appliquer les mêmes normes sans tenir compte du contexte local ou régional. Le besoin de différenciation est réel", affirme l'ex-patron de Bercy, qui souhaite "avoir de vraies discussions sur les normes européennes, sur les normes concernant le logement, mais aussi sur les protections commerciales et les politiques agricoles", estimant qu'aujourd'hui, "les Outre-mer sont perdants-perdants".
"La réponse aux problèmes de l'Outre-mer, ce n'est pas seulement le budget de l'Outre-mer", assure-t-il.
Plusieurs candidats à la présidentielle se déplacent actuellement en Outre-mer. Outre Emmanuel Macron qui achèvera son déplacement mardi, Jean-Luc Mélenchon est attendu aussi aux Antilles, et la candidate du Front national Marine Le Pen, en Guyane.
Le BTP et le tourisme
"Si la défiscalisation ou les grands plans marchaient, on n'aurait pas 50% de chômage chez les jeunes, ni une situation qui se dégrade à la fois sur le plan économique et sanitaire", affirme Emmanuel Macron, qui souhaite "élaborer avec les territoires d'Outre-mer un autre projet"."Il y a des choses sur lesquelles on peut aller très vite car elles dépendent des pouvoirs publics, comme le BTP et la construction de logements, ou la réduction des délais de paiement qui font du mal à nos petites entreprises", explique-il.
L'ancien ministre veut également "qu'on développe plus fortement le tourisme. Il faut accroître les investissements dans ce secteur, notamment grâce à l'aide de la Caisse des Dépôts".
Le numérique et l'Europe
Il souhaite également développer "le numérique, la - silver economy -, c'est-à-dire que ce qui concerne les seniors, l'économie de la transition énergétique".Sur la question européenne, il souligne que "cela ne fait pas sens d'appliquer les mêmes normes sans tenir compte du contexte local ou régional. Le besoin de différenciation est réel", affirme l'ex-patron de Bercy, qui souhaite "avoir de vraies discussions sur les normes européennes, sur les normes concernant le logement, mais aussi sur les protections commerciales et les politiques agricoles", estimant qu'aujourd'hui, "les Outre-mer sont perdants-perdants".
"La réponse aux problèmes de l'Outre-mer, ce n'est pas seulement le budget de l'Outre-mer", assure-t-il.
La sécurité
Emmanuel Macron veut également "prendre quelques engagements clairs en matière de sécurité", notant que la Guadeloupe connaît une forte augmentation de la criminalité. "Là-dessus, je donnerai de la visibilité, en prenant des engagements dans la durée", ajoute-t-il.Plusieurs candidats à la présidentielle se déplacent actuellement en Outre-mer. Outre Emmanuel Macron qui achèvera son déplacement mardi, Jean-Luc Mélenchon est attendu aussi aux Antilles, et la candidate du Front national Marine Le Pen, en Guyane.