Elles sont originaires de Guadeloupe, de Martinique et de Saint-Martin. Aurore, Mathiala, Shanice, Marine et Hanaë ont décidé de donner de leur temps et de leur énergie au Groupe international des jeunes pour la paix, une organisation de sensibilisation à une culture de paix.
Samedi 30 novembre avait lieu à Paris la deuxième édition du Forum « La paix et moi », organisé par le Groupe international des jeunes pour la paix (International Peace Youth Group, IPYG), une organisation qui comporte des branches dans une centaine de pays. L’IPYG est dotée d’un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations unies (Ecosoc) et est lié au mouvement pour la paix HWPL, initiateur de la Déclaration internationale de la paix et de la cessation des guerres. Objectifs de l’IPYG : « protéger les jeunes des conflits et des guerres, laisser la paix en héritage aux générations futures ». Ses missions, entre autres, « promouvoir l’éducation à la paix, diffuser et entretenir une culture de paix ».
Aurore Célestin (26 ans, Guadeloupe)
Après des études de droit pénal et de sciences criminelles, Aurore est actuellement en formation dans le management sportif. Elle est membre bénévole du mouvement international pour la paix HWPL.
« C’est après un stage dans le milieu pénitentiaire et de structures d’accueil de jeunes en difficulté que j’ai décidé de m’engager. Cela a été motivé également par le fait que l’un de mes proches a basculé du jour au lendemain. Ce qui m’intéresse c’est la diversité des actions que l’on peut entreprendre. Nous travaillons par exemple à nous rapprocher des acteurs de la société civile et des personnalités politiques, pour introduire notre Déclaration internationale de la paix et de la cessation des guerres, car nous souhaitons soumettre cette Déclaration aux Nations unies. La procédure va commencer à partir du mois de janvier. Pour ma part j’ai rencontré des maires, des représentants d’associations afin de présenter nos initiatives en France. Nous voulons unir les différentes ONG et associations pour mieux avancer ensemble. »
Hanaë Citte (22 ans, Guadeloupe/Martinique)
Manager assistante dans une entreprise événementielle, Hanaë est membre bénévole du Groupe international des jeunes pour la paix (IPYG).
« Quand je regarde le monde d’aujourd’hui, je constate qu’on nous apprend à commémorer la guerre, mais qu’il n’y a pas grand-chose en faveur de la paix. J’ai fait la rencontre d’IPYG en septembre à l’occasion de leur marche pour la paix à Paris et j’apprécie vraiment la manière dont ils posent leurs actions. Mon objectif en tant que bénévole est de sensibiliser la jeunesse à une culture de paix à travers des événements comme des forums associatifs, des concerts, etc.
En faisant des forums, j’ai pu voir comment des gens qui n’étaient pas intéressés au départ par la question de la paix changeaient complètement de perception. C’était incroyable et j’ai pu voir que nous, la jeunesse, avons un certain pouvoir. »
Marine Dambas (19 ans, Guadeloupe)
Etudiante en stylisme et management tout en travaillant en parallèle, Marine est bénévole pour HWPL et aide à la préparation d’événements.
« J’ai rejoint cette organisation d’éducation à la paix avec surtout l’idée de lutter contre le harcèlement scolaire. Je crois que cette question est encore prise à la légère. Pour moi tout part de l’éducation. Dans mon activité je contacte des écoles en France, mais aussi à l’étranger, notamment en Afrique, pour les sensibiliser et leur faire des propositions concrètes. »
Shanice Tomo (25 ans, Guadeloupe/Gabon)
De mère gabonaise et de père guadeloupéen, Shanice, qui est traductrice, a rejoint le mouvement pour la paix HWPL lorsqu’elle étudiait la littérature à Glasgow, en Ecosse. Elle est chargée entre autres des relations presse.
« Je suis une personne engagée et qui n’aime pas les injustices. Ce qui m’a plu dans l’organisation HWPL c’est qu’ils font des efforts pour vraiment changer les choses. Le problème des conflits ne date pas d’aujourd’hui. Il y a beaucoup d’organisations qui tentent de résoudre le problème mais on ne voit pas le résultat. A mon niveau, j’estime que je dois donner de mon temps pour faire en sorte qu’on puisse parvenir à des changements. Je constate aussi qu’il y a beaucoup de jeunes qui se mobilisent pour la cause de la paix. Il faut savoir que lors des guerres les premières personnes que l’on envoie sur les champs de bataille ce sont les jeunes. Il faut trouver des solutions pour régler définitivement cette question. »
Mathiala Zéphir (23 ans, Saint-Martin)
Etudiante en marketing digital, Mathiala, originaire de Marigot dans la partie française de Saint-Martin est l’une des responsables de IPYG France.
« J’ai connu IPYG quand j’étais étudiante à Atlanta aux Etats-Unis. Aux Antilles on ne réalise pas vraiment ce qu’est la guerre. C’est quand je suis allé ailleurs que j’ai pris conscience du problème et décidé que je devais m’engager. Voilà pourquoi je donne de mon temps à cette organisation. Mon objectif est de sensibiliser et rassembler le maximum de jeunes en faveur de nos activités pour la paix. »
Campagnes de sensibilisation
Travaillant en réseau à l’international, le mouvement organise des campagnes de sensibilisation publiques, et interpelle les gouvernements, les ONG, les dirigeants politiques, les organisations internationales et les médias, entre autres. Parmi la soixantaine de personnes présentes samedi au Forum de l’IPYG à Paris, cinq jeunes Antillaises âgées de 19 à 26 ans : Aurore, Hanaë, Marine, Mathiala et Shanice. Elles résident en région parisienne, et sont toutes très impliquées dans l’organisation et les actions des jeunes pour la paix. Pour Outre-mer la 1ere, elles témoignent de leurs motivations et leurs engagements.Aurore Célestin (26 ans, Guadeloupe)
Après des études de droit pénal et de sciences criminelles, Aurore est actuellement en formation dans le management sportif. Elle est membre bénévole du mouvement international pour la paix HWPL.
« C’est après un stage dans le milieu pénitentiaire et de structures d’accueil de jeunes en difficulté que j’ai décidé de m’engager. Cela a été motivé également par le fait que l’un de mes proches a basculé du jour au lendemain. Ce qui m’intéresse c’est la diversité des actions que l’on peut entreprendre. Nous travaillons par exemple à nous rapprocher des acteurs de la société civile et des personnalités politiques, pour introduire notre Déclaration internationale de la paix et de la cessation des guerres, car nous souhaitons soumettre cette Déclaration aux Nations unies. La procédure va commencer à partir du mois de janvier. Pour ma part j’ai rencontré des maires, des représentants d’associations afin de présenter nos initiatives en France. Nous voulons unir les différentes ONG et associations pour mieux avancer ensemble. »
Hanaë Citte (22 ans, Guadeloupe/Martinique)
Manager assistante dans une entreprise événementielle, Hanaë est membre bénévole du Groupe international des jeunes pour la paix (IPYG).
« Quand je regarde le monde d’aujourd’hui, je constate qu’on nous apprend à commémorer la guerre, mais qu’il n’y a pas grand-chose en faveur de la paix. J’ai fait la rencontre d’IPYG en septembre à l’occasion de leur marche pour la paix à Paris et j’apprécie vraiment la manière dont ils posent leurs actions. Mon objectif en tant que bénévole est de sensibiliser la jeunesse à une culture de paix à travers des événements comme des forums associatifs, des concerts, etc.
"Quand on pense à la paix beaucoup disent que c’est un peu utopique, mais cette culture de paix c’est simplement apprendre à se respecter les uns les autres, à s’accepter, à s’aimer, à s’aider… Ce sont des principes de base pour l’être humain qui conditionnent la vie en société.
(Hanaë Citte)
En faisant des forums, j’ai pu voir comment des gens qui n’étaient pas intéressés au départ par la question de la paix changeaient complètement de perception. C’était incroyable et j’ai pu voir que nous, la jeunesse, avons un certain pouvoir. »
Marine Dambas (19 ans, Guadeloupe)
Etudiante en stylisme et management tout en travaillant en parallèle, Marine est bénévole pour HWPL et aide à la préparation d’événements.
« J’ai rejoint cette organisation d’éducation à la paix avec surtout l’idée de lutter contre le harcèlement scolaire. Je crois que cette question est encore prise à la légère. Pour moi tout part de l’éducation. Dans mon activité je contacte des écoles en France, mais aussi à l’étranger, notamment en Afrique, pour les sensibiliser et leur faire des propositions concrètes. »
Shanice Tomo (25 ans, Guadeloupe/Gabon)
De mère gabonaise et de père guadeloupéen, Shanice, qui est traductrice, a rejoint le mouvement pour la paix HWPL lorsqu’elle étudiait la littérature à Glasgow, en Ecosse. Elle est chargée entre autres des relations presse.
« Je suis une personne engagée et qui n’aime pas les injustices. Ce qui m’a plu dans l’organisation HWPL c’est qu’ils font des efforts pour vraiment changer les choses. Le problème des conflits ne date pas d’aujourd’hui. Il y a beaucoup d’organisations qui tentent de résoudre le problème mais on ne voit pas le résultat. A mon niveau, j’estime que je dois donner de mon temps pour faire en sorte qu’on puisse parvenir à des changements. Je constate aussi qu’il y a beaucoup de jeunes qui se mobilisent pour la cause de la paix. Il faut savoir que lors des guerres les premières personnes que l’on envoie sur les champs de bataille ce sont les jeunes. Il faut trouver des solutions pour régler définitivement cette question. »
Mathiala Zéphir (23 ans, Saint-Martin)
Etudiante en marketing digital, Mathiala, originaire de Marigot dans la partie française de Saint-Martin est l’une des responsables de IPYG France.
« J’ai connu IPYG quand j’étais étudiante à Atlanta aux Etats-Unis. Aux Antilles on ne réalise pas vraiment ce qu’est la guerre. C’est quand je suis allé ailleurs que j’ai pris conscience du problème et décidé que je devais m’engager. Voilà pourquoi je donne de mon temps à cette organisation. Mon objectif est de sensibiliser et rassembler le maximum de jeunes en faveur de nos activités pour la paix. »