L'institut national de la recherche agronomique (Inrae) a publié début mai les résultats de son étude sur l'alimentation et la nutrition dans les départements et régions d'Outre-mer. 24 propositions "d'actions prioritaires" en ressortent.
À la demande de la Direction Générale de la Santé (DGS), les chercheurs de l'Inrae se sont penchés sur la question de l'alimentation et de la nutrition dans les Outre-mer. Les résultats de cette étude ont été publiés début mai (téléchargement gratuit).
"Ces territoires connaissent en effet des transitions démographique, alimentaire et nutritionnelle aussi rapides que profondes, avec une évolution des modes de vie pouvant conduire à une activité physique insuffisante et une alimentation déséquilibrée, peut-on lire dans l'étude. Par conséquent, les départements et régions d’Outre-mer font face à des prévalences plus élevées de surpoids, d’obésité et de diabète que dans l’Hexagone."
Elle a réuni un collège d'experts composé d'épidémiologistes, de nutritionnistes, d'un médecin de santé publique, d'un diabétologue endocrinologue, d'économistes et d'une sociologue. Ils y dressent un état des lieux de la situation nutritionnelle des habitants des cinq territoires ultramarins et proposent 24 recommandations "d'actions prioritaires" à mener.
Les outre-mer davantage touchés
Les territoires d'outre-mer sont particulièrement touchés par les problèmes de surpoids et d'obésité, facteurs de risques importants de diabète ou de maladies cardio-vasculaires."Ces territoires connaissent en effet des transitions démographique, alimentaire et nutritionnelle aussi rapides que profondes, avec une évolution des modes de vie pouvant conduire à une activité physique insuffisante et une alimentation déséquilibrée, peut-on lire dans l'étude. Par conséquent, les départements et régions d’Outre-mer font face à des prévalences plus élevées de surpoids, d’obésité et de diabète que dans l’Hexagone."
Cinq territoires concernés
L'étude porte sur cinq territoires : la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte et La Réunion.Elle a réuni un collège d'experts composé d'épidémiologistes, de nutritionnistes, d'un médecin de santé publique, d'un diabétologue endocrinologue, d'économistes et d'une sociologue. Ils y dressent un état des lieux de la situation nutritionnelle des habitants des cinq territoires ultramarins et proposent 24 recommandations "d'actions prioritaires" à mener.