Aux antipodes de l'Europe, la Polynésie jouit d'une surface comparable, mais essentiellement maritime, dans le sud de l'océan Pacifique, ce qui complique la préparation du scrutin, et oblige par endroit à larguer le matériel électoral par avion.
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Dans certaines îles isolées et dépourvues d'aéroport, comme Hereheretue, Tematangi ou Rapa, l'armée larguera le matériel électoral depuis un avion militaire. La propagande et les bulletins de vote seront acheminés par fret maritime ou aérien dans les autres îles et atolls, répartis sur cinq archipels.
Dans un grand gymnase, deux cents personnes sans emploi mettent sous pli sept millions de feuilles, soit 37 tonnes de papier, avant que les colis ne soient étiquetés par une association de personnes handicapées. Faute de moyens, seules 13 listes sur 34 ont fourni leur propagande. Les autres sont accessibles en ligne.
Moins de 15% des électeurs polynésiens s'étaient déplacés en 2014. Ce manque d'intérêt s'explique par l'éloignement de l'Europe, mais aussi l'absence de personnalité polynésienne de premier plan sur les listes. Le seul candidat local en position éligible, Eric Minardi, est 25e sur la liste du RN. Le ministre polynésien de l'Economie verte, Tearii Alpha, est en 34ème position sur la liste LREM.
Pour les partis politiques locaux, ces européennes seront surtout un moyen d'évaluer leur potentiel électoral à un an des municipales.
Dans un grand gymnase, deux cents personnes sans emploi mettent sous pli sept millions de feuilles, soit 37 tonnes de papier, avant que les colis ne soient étiquetés par une association de personnes handicapées. Faute de moyens, seules 13 listes sur 34 ont fourni leur propagande. Les autres sont accessibles en ligne.
Eloignement
La majorité des 195.342 électeurs polynésiens,-qui voteront samedi en raison du décalage horaire-, réside à Tahiti ou dans les îles proches, comme Moorea, Huahine, Raiatea ou Bora Bora. Mais il n'est pas évident de distribuer la propagande, car les adresses sont souvent imprécises.Moins de 15% des électeurs polynésiens s'étaient déplacés en 2014. Ce manque d'intérêt s'explique par l'éloignement de l'Europe, mais aussi l'absence de personnalité polynésienne de premier plan sur les listes. Le seul candidat local en position éligible, Eric Minardi, est 25e sur la liste du RN. Le ministre polynésien de l'Economie verte, Tearii Alpha, est en 34ème position sur la liste LREM.
Pour les partis politiques locaux, ces européennes seront surtout un moyen d'évaluer leur potentiel électoral à un an des municipales.