L'appel à la grève générale hier à Saint-Martin pour protester contre la lente reconstruction de l'île, un an et demi après le passage dévastateur de l'ouragan Irma, a été peu suivi. Une centaine de personne s'était mobilisée.
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Quelques barrages routiers rapidement évacués par les gendarmes, une marche d'une centaine de personnes dans les rues de Marigot et le blocage d'un rond-point: la mobilisation était relativement faible jeudi à Saint-Martin au premier jour d'un appel à la grève générale et illimitée, a constaté un correspondant de l'AFP.
Alors que la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, doit se rendre sur place samedi et dimanche, un appel à la grève générale et illimitée a été lancé par plusieurs syndicats et collectifs à Saint-Martin, pour une multitude de revendications variées, concernant notamment les reconstructions post-Irma.
À partir de 5H30, jeudi matin, plusieurs petits barrages ont été érigés dans l'île, généralement avec des palettes, mais tous ont été rapidement levés par les gendarmes. Une grosse centaine de personnes, dont une majorité habillée en rouge, ont ensuite entamé une marche de protestation dans les rues de Marigot, avant de bloquer un rond-point stratégique, à une entrée de la ville.
Ce blocage, toujours en cours en milieu de journée (18H00 en métropole), occasionnait des perturbations, même si la circulation était moins importante que d'habitude, de nombreux habitants et élèves ayant préféré ne pas se rendre au travail ou à l'école en raison de la grève. Une rencontre entre les manifestants et la préfète de Saint-Martin était prévue dans l'après-midi.
Des syndicats et collectifs ont déposé un préavis de grève la semaine dernière, réclamant notamment "l'élimination des procédures compliquées et abusives pour la reconstruction de Saint-Martin" après le passage de l'ouragan Irma en septembre 2017, "la mise en sécurité et aux normes de tous les établissements scolaires", et un calendrier précis pour la reconstruction d'un collège complètement détruit
par Irma.
Avec des vents de plus de 350 km/h, Irma avait fait 11 morts à Saint-Martin et endommagé 95% du bâti les 5 et 6 septembre 2017. Un an plus tard, seulement 35% des bâtiments détruits ou très dégradés avaient été reconstruits.
Les acteurs économiques de Saint-Martin, dont la collectivité de Saint-Martin et l'office du tourisme, ont dénoncé de leur côté cet appel à la grève, estimant que la reprise économique et touristique de l'île fortement touchée par l'ouragan, avait besoin de "stabilité sociale" et de "l'unité" des les forces vives du territoire.
Alors que la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, doit se rendre sur place samedi et dimanche, un appel à la grève générale et illimitée a été lancé par plusieurs syndicats et collectifs à Saint-Martin, pour une multitude de revendications variées, concernant notamment les reconstructions post-Irma.
Blocages
À partir de 5H30, jeudi matin, plusieurs petits barrages ont été érigés dans l'île, généralement avec des palettes, mais tous ont été rapidement levés par les gendarmes. Une grosse centaine de personnes, dont une majorité habillée en rouge, ont ensuite entamé une marche de protestation dans les rues de Marigot, avant de bloquer un rond-point stratégique, à une entrée de la ville.Ce blocage, toujours en cours en milieu de journée (18H00 en métropole), occasionnait des perturbations, même si la circulation était moins importante que d'habitude, de nombreux habitants et élèves ayant préféré ne pas se rendre au travail ou à l'école en raison de la grève. Une rencontre entre les manifestants et la préfète de Saint-Martin était prévue dans l'après-midi.
Lente reconstruction post-Irma
Des syndicats et collectifs ont déposé un préavis de grève la semaine dernière, réclamant notamment "l'élimination des procédures compliquées et abusives pour la reconstruction de Saint-Martin" après le passage de l'ouragan Irma en septembre 2017, "la mise en sécurité et aux normes de tous les établissements scolaires", et un calendrier précis pour la reconstruction d'un collège complètement détruitpar Irma.
Avec des vents de plus de 350 km/h, Irma avait fait 11 morts à Saint-Martin et endommagé 95% du bâti les 5 et 6 septembre 2017. Un an plus tard, seulement 35% des bâtiments détruits ou très dégradés avaient été reconstruits.
Les acteurs économiques de Saint-Martin, dont la collectivité de Saint-Martin et l'office du tourisme, ont dénoncé de leur côté cet appel à la grève, estimant que la reprise économique et touristique de l'île fortement touchée par l'ouragan, avait besoin de "stabilité sociale" et de "l'unité" des les forces vives du territoire.