Alors que des manifestations ont eu lieu hier à Mayotte contre la décision de rendre gratuit le visa entre les Comores et Mayotte, le député Mansour Karmardine est intervenu à l'Assemblée. Le gouvernement lui répond que le dialogue franco-comorien permet "des avancées extrêmement positives".
•
"La paix civile est menacée à Mayotte", affirme en préambule de sa question à l'Assemblée nationale le député (LR) de Mayotte Mansour Kamardine. Il réclame dans la foulée le retrait de la feuille de route signée le 12 septembre dernier par les ministres des Affaires étrangères de la France et des Comores.
Le contenu de cette feuille de route n'a pas été dévoilé, mais une mesure a provoqué un très vif émoi à Mayotte : la mise en place de la gratuité des visas entre les Comores et la France. En réaction, lundi 25 septembre, 3.000 personnes ont défilé dans les rues de Mayotte. Selon les manifestants, cette gratuité va provoquer un afflux encore plus grand de clandestins.
"La France et les Comores sont unies par des relations anciennes (...) nous avons un intérêt essentiel à un dialogue (...) C'est dans cet esprit que s'est déroulé le 5ème Haut-Conseil Paritaire. Les travaux se sont déroulés dans un climat amical et confiant, d'écoute et de compréhension. Ils ont permis des avancées extrêmement positives. Les autorités comoriennes et françaises s'engagent à lutter ensemble contre ces honteux trafics d'êtres humains (...) Les travaux visent à lutter contre toutes les formes d'immigration illégale (...) Nos deux pays partagent le souhait de batir une coopération efficace basée sur des échanges réguliers, des actions communes et des engagements réciproques".
La réponse de Christophe Castaner :
Ce mardi matin, la ministre des Outre-mer a expliqué qu'elle recevra jeudi 28 septembre les élus de Mayotte, en compagnie de représentants du ministère des affaires étrangères, pour leur dévoiler la fameuse "feuille de route" qui fait polémique. Selon la ministre, des éléments inexacts circulent sur les réseaux sociaux concernant le contenu de cette feuille de route.
Par ailleurs, la ministre a affirmé que pour lutter contre l'immigration clandestine, elle est prête à entamer un dialogue sur toutes les questions, y compris "celle de la suppression du droit du sol".
"La paix civile est menacée à #Mayotte" Question du député Mansour Kamardine à propos de la feuille de route franco-comorienne
— La1ere.fr (@la1ere) 26 septembre 2017
1/2 pic.twitter.com/IQ3oXoGeDo
Le contenu de cette feuille de route n'a pas été dévoilé, mais une mesure a provoqué un très vif émoi à Mayotte : la mise en place de la gratuité des visas entre les Comores et la France. En réaction, lundi 25 septembre, 3.000 personnes ont défilé dans les rues de Mayotte. Selon les manifestants, cette gratuité va provoquer un afflux encore plus grand de clandestins.
La réponse du gouvernement
En réponse au député de Mayotte, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner a expliqué :"La France et les Comores sont unies par des relations anciennes (...) nous avons un intérêt essentiel à un dialogue (...) C'est dans cet esprit que s'est déroulé le 5ème Haut-Conseil Paritaire. Les travaux se sont déroulés dans un climat amical et confiant, d'écoute et de compréhension. Ils ont permis des avancées extrêmement positives. Les autorités comoriennes et françaises s'engagent à lutter ensemble contre ces honteux trafics d'êtres humains (...) Les travaux visent à lutter contre toutes les formes d'immigration illégale (...) Nos deux pays partagent le souhait de batir une coopération efficace basée sur des échanges réguliers, des actions communes et des engagements réciproques".
La réponse de Christophe Castaner :
Feuille de route franco-comorienne : "Des avancées extrêmement positives" répond @CCastaner à Mansour Kamardine, député de #Mayotte
— La1ere.fr (@la1ere) 26 septembre 2017
2/2 pic.twitter.com/CSiELBqMPv
Les élus mahorais reçus jeudi à Paris
Ce mardi matin, la ministre des Outre-mer a expliqué qu'elle recevra jeudi 28 septembre les élus de Mayotte, en compagnie de représentants du ministère des affaires étrangères, pour leur dévoiler la fameuse "feuille de route" qui fait polémique. Selon la ministre, des éléments inexacts circulent sur les réseaux sociaux concernant le contenu de cette feuille de route. Par ailleurs, la ministre a affirmé que pour lutter contre l'immigration clandestine, elle est prête à entamer un dialogue sur toutes les questions, y compris "celle de la suppression du droit du sol".