La forme physique défaillante du joueur âgé de 32 ans expliquerait la situation, selon l'entraîneur Fabio Grosso, toujours à la recherche de la bonne formule pour lancer définitivement la saison de son équipe, qui avait gagné en Bretagne face à un adversaire réduit à dix dès la 5e minute.
Alexandre Lacazette était l'un des symboles avec Corentin Tolisso du retour aux fondamentaux de l'OL prôné en juin 2022 par Jean-Michel Aulas encore au pouvoir. Il a inscrit 31 buts en 39 matches toutes compétitions confondues en 2022-2023 sans pouvoir qualifier son club pour l'Europe (7e). À Rennes, il n'a pas pris ombrage de ce déclassement. Entré à la mi-temps, il a participé activement à la victoire après avoir récupéré son brassard au passage.
"Il a affiché un super état d'esprit. J'avais pensé le faire entrer plus tôt quand on était à onze contre dix car je savais qu'il pouvait être important mais j'ai attendu. C'était difficile mais il est bien entré comme Tino Kadewere et les autres", dit Fabio Grosso. "Pour moi, le banc est primordial. Il est très important de bien entrer pour aider l'équipe à gagner", poursuit le technicien italien.
Des problèmes physiques
Cette saison, le Guadeloupéen a été pénalisé par des problèmes physiques et par une suspension consécutive à son exclusion contre Montpellier, dès la 2e journée de L1, pour un mauvais geste. Il n'a participé qu'à huit matches pour trois buts marqués depuis le début du championnat.
"Alex est d'un niveau supérieur à celui de l'équipe. Parfois, il n'arrive pas à enchaîner tous les entraînements avec ses soucis. On en parle et il le sait car je dis d'abord les choses aux joueurs ce qui permet de faire des choix honnêtes", rapporte encore Fabio Grosso estimant "qu'il peut et doit augmenter l'intensité".
"Il a des caractéristiques incroyables dans la zone de vérité qu'il peut améliorer en progressant au niveau physique. On essaie de le gérer un peu", dit l'entraîneur qui doit aussi trouver une bonne formule pour composer son équipe privée contre Lille de Tolisso, blessé à un mollet.
"Quand il commence les matches, pour moi c'est difficile de le sortir car il a les qualités pour chercher quelque chose de différent des autres mais dès que le match avance, il fatigue vers la fin. Savoir qu'on a un joueur qui peut enchaîner un peu moins de matches mais qui peut faire la différence plusieurs fois sur des phases de jeu plus courtes, c'est important aussi", insiste encore le technicien.