Le 11-Novembre marque également l'hommage à tous les "Morts pour la France", civils ou militaires, depuis une loi de février 2012. Le projet d'un monument pour les morts pour la France en Opex était né en 2011, avec l'ambition d'honorer la "quatrième génération du feu".
549 noms sont inscrits
Le monument, six militaires portant un cercueil invisible, est situé dans le parc André-Citroën, dans le XVe arrondissement de Paris. Autour un mur sur lequel 549 noms sont inscrits.L'identité des agents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, ex-SDECE) ne sont pas inscrits, selon la règle en vigueur. Il est écrit à leur intention : "A la mémoire des militaires des services spécialisés de renseignement morts pour la France en opérations extérieures".
Je sais les conséquences opérationnelles, humaines, familiales, des décisions d'intervention et des ordres d'engagement que je suis amené à prendre pour le bien de la Nation. Le chef de l'Etat vit avec cette part de tragique que renferme en puissance
chacune de ses décisions. Mais il le faut, a-t-il poursuivi, pour la défense de nos concitoyens, pour la protection de nos intérêts, pour la stabilité du monde, et parce qu'il le faut, nous continuerons, aujourd'hui comme hier, demain encore, toujours, à défendre nos valeurs et à combattre nos ennemis. Vous avez été, et à quel prix, fidèles aux exigences exorbitantes de l'Etat militaire.Du Tchad au Mali, du Liban à l'Irak, des Balkans à la Syrie, et au Burkina Faso, vous avez fait honneur à la France."
Emmanuel Macron
Des familles de soldats des Outre-mer présentes à cette cérémonie hommage
Quelques familles de soldats morts en Yougoslavie, en Afghanistan, au Mali et au Sahel ont fait le déplacement pour assister à cette cérémonie au Parc André Citroën. Parmi elle, la Calédonienne Germaine Sako, accompagnée de son fils. Son mari, Sako Palasète, Sergent-chef, est mort le 22 novembre des suites de ces blessures alors qu'il srvait en Yougoslavie.
#11Novembre2019 Inauguration du monument pour les 549 militaires morts pour la France. Le témoignage de Germaine Sako veuve du Sergent-Chef calédonien Palasète Sako mort à Sarajevo le 22 novembre 1995. pic.twitter.com/VImSnvr7P5
— La1ere.fr (@la1ere) November 11, 2019