Il a apporté à Paris les odeurs et les saveurs de la Martinique. Pascal Feval est venu vendre ses glaces pour la deuxième année consécutive au Salon de l'agriculture où 600.000 personnes sont attendues d'ici dimanche. Depuis trois jours, les visiteurs font la queue devant son stand.
Malgré la vague de froid qui s'abat sur l'hexagone, il fait chaud, dans les allées du Salon de l'Agriculture! Et quoi de mieux qu'une glace pour se rafraîchir. Devant le stand Excellence glaces, les visiteurs font patiemment la queue. De l'autre côté de la vitrine, Pascal Feval et trois hôtesses s'activent pour satisfaire toutes les papilles.
Pour attirer le chaland, le glacier antillais a tout un stock d'arguments à sa disposition : "de la vanille curcuma, de la coco confiture de patate douce, de la mangue basilic... Il y a tellement de choses qu'on peut créer qu'on est prêts à répondre à la demande." Parmi les préférées des visiteurs : mangue julie, rhum vieux-raisin, corossol, tamarin… Des parfums du quotidien aux Antilles, mais des saveurs plus exotiques dans l'hexagone.
"Ça marcherait sans aucun problème sauf qu'on n'a pas les fruits, explique l'artisan glacier. Les faire venir, ils sont cueillis pas mûrs là-bas. Arrivés ici, ça n'aurait pas du tout le même résultat. Même en fruit surgelé, ça n'a rien à voir. Autant ne pas les faire. Si ce n'est pas bon, autant pas les faire."
Pascal Feval, lui, est venu avec de bons produits dans ses valises. Entre la Martinique et Chilly-Mazarin où se trouve l'atelier, le Martiniquais a pu préparer 1.000 litre de glaces et de sorbets pour le Salon de l'agriculture. Regardez le reportage réalisé au Salon de l'agriculture :
Pour attirer le chaland, le glacier antillais a tout un stock d'arguments à sa disposition : "de la vanille curcuma, de la coco confiture de patate douce, de la mangue basilic... Il y a tellement de choses qu'on peut créer qu'on est prêts à répondre à la demande." Parmi les préférées des visiteurs : mangue julie, rhum vieux-raisin, corossol, tamarin… Des parfums du quotidien aux Antilles, mais des saveurs plus exotiques dans l'hexagone.
Les saveurs du pays
Si Pascal Feval peut participer au Salon, c'est grâce à un autre artisan glacier, Bruno Haïm, un ami de longue date. A une quinzaine de kilomètres au sud de Paris, Pascal Feval a trouvé tout le matériel dont il avait besoin. Le Francilien met son atelier et son matériel à disposition du Martiniquais. Les saveurs antillaises sont rares dans l'hexagone, selon Bruno Haïm qui ne les fabrique pas lui-même."Ça marcherait sans aucun problème sauf qu'on n'a pas les fruits, explique l'artisan glacier. Les faire venir, ils sont cueillis pas mûrs là-bas. Arrivés ici, ça n'aurait pas du tout le même résultat. Même en fruit surgelé, ça n'a rien à voir. Autant ne pas les faire. Si ce n'est pas bon, autant pas les faire."
Pascal Feval, lui, est venu avec de bons produits dans ses valises. Entre la Martinique et Chilly-Mazarin où se trouve l'atelier, le Martiniquais a pu préparer 1.000 litre de glaces et de sorbets pour le Salon de l'agriculture. Regardez le reportage réalisé au Salon de l'agriculture :