Golden Globes : le discours d'Oprah Winfrey, moment fort de la cérémonie

La présentatrice et actrice vedette noire Oprah Winfrey a reçu le prix Cecil B. DeMille pour sa carrière à l'occasion de la cérémonie des Golden Globes, aux Etats-Unis. Elle a prononcé un discours très remarqué, en pleine affaire Weinstein.
Les Golden Globes ont célébré dimanche la lutte contre les violences sexuelles à Hollywood et ailleurs après l'onde de choc déclenchée par l'affaire Weinstein. Temps fort de la nuit, la productrice, présentatrice et actrice vedette noire Oprah Winfrey a reçu le prix Cecil B. DeMille pour sa carrière.

"Les femmes n'ont pas été entendues"

"Dire notre vérité est l'outil le plus puissant que nous ayons. Je suis particulièrement fière et inspirée par toutes les femmes qui se sont senties suffisamment fortes pour élever la voix et partager leurs histoires personnelles", a déclaré cette personnalité adorée des Américains. "Depuis trop longtemps, les femmes n'ont pas été entendues ou crues si elles osaient dire la vérité face au pouvoir de ces hommes. Mais c'est fini pour eux! C'est fini pour eux!", a-t-elle ajouté, recevant une ovation debout et déclenchant des larmes parmi les actrices dans la salle de bal du Beverly Hilton.

Voici son discours en intégralité, en Anglais (pour lire la traduction, un bon lien en cliquant ici) : 
Oprah Winfrey, femme parmi les plus puissantes de l'industrie du film américaine, a souligné qu'elle était la première femme noire à recevoir le prix Cecil B. DeMille après Sidney Poitier, premier homme afro-américain, en
1982.

L'affaire Weinstein

Le producteur Harvey Weinstein, qui a régné sur Hollywood pendant des décennies, a été accusé par plus de 100 femmes de harcèlement, agressions sexuelles ou viols, et sa chute a déclenché une onde de choc dans le monde entier et dans tous les secteurs professionnels.

Candidate en 2020 ?

Après ce discours fort, les spéculations sur l'avenir politique d'Oprah Winfrey sont relancées. Plusieurs internautes se demandent si elle sera candidate à la présidence des Etats-Unis en 2020.

En septembre 2017, un éditorial du New York Post estimait qu'elle est l'anti-Trump par excellence, et qu'elle aurait donc toutes ses chances si elle se lançait dans la course à la présidentielle américaine lors du prochain scrutin.